Le guide pegging ou devrais-je dire le guide sur la pratique du pegging, c’est ici que ça se passe ! En effet, j’ai pratiqué le pegging (et je pratique toujours) cette activité sexuelle qui consiste à pénétrer un homme à l’aide d’un gode-ceinture. Et ici, c’est bien de moi dont il s’agit ! C’est-à-dire que vous aurez le point de vue d’un homme sur le sujet.

Le guide pegging ou comment faire la traduction du chevillage à la française, quand toutes les femmes en parlent alors que peu d’hommes peuvent s’exprimer à ce sujet. Oui, dans ce très long guide pegging, vous trouverez beaucoup, beaucoup d’informations sur cette pratique qui se répand de plus en plus ou devrais-je dire, qui se démocratise et se médiatise un peu plus. C’est simple, si vous recherchez le terme « Pegging » sur Google, vous trouverez quasiment que des articles en anglais à ce sujet. Pourquoi ? Car c’est un terme anglais que nous avions déjà traduit dans un article, il y a quelques temps.

Alors que faire ? Laissez le terme « chevillage » venir prendre par derrière le terme « Pegging » ? Il est grand temps qu’un homme s’exprime à ce sujet et surtout, après une pratique de plus de 3 ans déjà. C’est en sorte, le guide pegging de l’expérience vu du côté de l’homme. Êtes vous prêt à découvrir les bienfaits de cet acte sexuel ? De toute façon, si vous êtes déjà arrivés jusqu’à là, c’est que vous aviez tout de même envie d’en savoir un peu plus au sujet de vos fesses, messieurs, mais également mesdames, car vous avez tout de même un rôle central à jouer. Et rassurez-vous, je n’irai pas faire tout un discours sur la philosophie de cette pratique, là, justement, pour le coup, on va parler pratique. D’ailleurs, pour commencer, je vous recommande de lire mon article pour savoir comment débuter le pegging qui vous donnera une première approche.

La discussion

Oui, pour commencer, il faut tout de même discuter. C’est fondamental ! Si vous souhaitez que ça se passe bien, il faut exprimer dès le début vos craintes. Moi, quand je dois voyager, j’aime que tout soit bien préparé pour ne pas me triturer la tête pendant le voyage. Notamment pour savoir si je vais bien arriver à l’heure, comment me rendre à l’hôtel ou si je serai à temps à mon rendez-vous. Bref, n’ayez pas peur de parler de vos craintes, de vos envies également, mais peut-être aussi de vos questions. D’ailleurs, profitez de ce guide pegging pour poser vos questions en commentaire, ça sera déjà un premier pas.

Si vous avez peur d’avoir mal, parlez-en ! Clairement, votre partenaire ne peut pas savoir cela à l’avance. Rien n’est évident. Pour ma part, avec mon expérience sur le sujet et sa pratique, je sais que je peux à ce jour, me faire prendre les fesses en quelques secondes avec juste un peu de lubrifiant et y aller franchement. Mais au début, ce n’était pas le cas et la discussion permet d’une part de se rassurer mais également de rassurer votre partenaire, car elle aussi, a sûrement des questions.

Guide Pegging : La première fois

Voici quelques conseils pour qu’une première fois se passe le plus agréablement possible pour vous deux. Oui, c’est un guide pegging avec des conseils dedans ! Ce n’est pas dingue ça ! Bref, si vous souhaitez avoir quelques tips, c’est par ici que ça se passe !

#1 : Pas de précipitation

En effet, même si vous avez très envie que votre partenaire vous prenne les fesses avec un gode, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. D’une part, il faut que tout le monde soit bien d’accord sur la pratique et accepte sa position et d’autre part, n’ayez pas les yeux plus gros que votre trou ! Pour ma part, mon premier plug était le Plug porte secrète Large et je dois dire qu’il était un peu trop gros pour un débutant. En somme, si vous ne voulez pas que ça se passe mal pour une première, prenez votre temps !

#2 : Commencer avec un doigt

Avant de prendre un gode dans vos fesses, il est tout de même préférable de commencer doucement. D’ailleurs, si vous voulez quelques informations sur ce sujet, vous pouvez lire mon article sur le massage de la prostate avec les doigts, je ne suis pas un expert, mais ça pourra sûrement vous aider un peu plus dans cette découverte. Rappelez-vous qu’un doigt est très maniable, on peut appliquer la pression souhaitée sur la prostate, c’est bien plus efficace qu’on ne le pense.

#3 : Utiliser un gode seul pour vous habituer

Un gode, c’est pratique, ça ressemble à un phallus et c’est au final ce qui finira dans vos fesses lorsque Madame aura décidé d’user de son armement pour vous faire tressaillir de la prostate. Alors pourquoi ne pas commencer seul avec ce type d’objet pour vous habituer à avoir quelque chose d’un peu plus gros dans vos fesses qu’un simple doigt. En plus de cela, vous serez en mesure de savoir quelle taille de gode vous correspond le plus pour commencer les choses. Bref, habituez-vous à avoir quelque chose dans le cul, ça se passera plus facilement pour la première fois.

#4 : Concentrez-vous sur le pegging

Bah oui, un guide pegging qui ne vous dit pas une telle évidence n’est pas un bon guide. Je vous dis ça, car la pratique du pegging s’établit dans une situation précise. C’est une pratique qui se prépare et on ne pratique pas ce type de pénétration en naviguant d’une relation de baise pénis/vagin à la pratique du pegging. Si ce soir, c’est votre grand jour, pensez pegging ! Il y aura bien d’autres occasions de prendre Madame comme un sauvage.

#5 : Comprendre comment marche sa prostate

C’est con, mais le pegging, c’est tout de même une question de prostate. Pas seulement, car pour ma part, je retire un grand plaisir par l’effet de remplissage que peut provoquer la pratique du pegging, notamment avec des godes imposants, mais votre prostate sera mise à contribution. Si vous n’avez jamais massé votre prostate, les sensations que cela peut provoquer peuvent vous perturber. Vous allez avoir envie d’uriner et c’est tout à fait normal.

La prostate est un élément de votre corps assez sensible au contact, il est donc très important de s’entraîner avant à accepter la stimulation sur celle-ci et surtout à apprivoiser le plaisir que l’on peut en retirer.

#6 : Laissez l’homme prendre les devants

Pour débuter, je pense qu’il est préférable de laisser l’homme s’habituer à tout cela. Déjà, il ne faut pas forcer. J’en reparlerai plus tard, mais pour qu’une première séance de pegging se déroule bien, laissez l’homme bouger, laissez-le s’habituer à cette situation, à l’acceptation d’un corps étranger dans son anus afin qu’il soit le plus à l’aise possible. En fait, ce qui fait peur, c’est la première pénétration du gode. Une fois cette phase passée, c’est le plaisir qui prend place. Pour ce que cette phase soit la plus agréable possible, laissez faire la personne qui sera pénétrée. C’est d’ailleurs le même principe pour la sodomie féminine.

7# : Guidez votre partenaire

Alors ça, c’est un devoir absolu ! Si vous avez l’habitude de mettre des coups de queue depuis quelques années, ce n’est pas le cas de Madame. Soyez d’une part compréhensif et tolérant, car les premiers essais ne seront pas forcément à l’image que vous aviez en tête. Guidez là pour qu’elle puisse prendre ses marques et surtout s’habituer à donner des coups de reins. Dites-lui ce que vous aimez et ce qui vous satisfait moins. Si vous êtes gêné par quelque chose, dites-le ! C’est un peu comme à l’école, si vous ne comprenez pas quelque chose, dites-le ! Il vaut mieux savoir que rester ignorant.

Guide Pegging : Le matériel

Maintenant que votre première fois est plus claire pour vous, il faudra faire appel à du matériel pour pratiquer le pegging. Alors ici, il y a plusieurs écoles, plusieurs manières de pratiquer le pegging suivant l’équipement sélectionné. On va donc découper cette partie en plusieurs catégories.

Le gode

Oui, le gode, c’est l’un des deux éléments principaux pour bien s’équiper. Au niveau des godes, il y a de tout. Des réalistes comme le Vixen Goodfella, le Outlaw ou encore le Johnny, voir même le Spur pour les débutants de chez débutants. Mais on trouve également des godes réalistes chez Tantus, avec le Gary O2, le Mark O2, voir même le Luke O2 ou le Tantus Max O2, mais bon, là, faut s’accrocher. Vous avez également le Tantus Uncut, qui a le prépuce coupé, c’est sympa aussi.

Des godes moins réalistes

Ensuite, vous avez d’autres types de godes, moins réalistes et assez classiques dans leur forme. Par exemple, je pense au Fun Factory Amor, un gode assez petit et court ou encore le gode Lovehoney, mais également des godes encore différents, comme les produits Bad Dragon. Il faut surtout s’assurer que le gode que vous allez choisir est compatible O-ring, ce qui veut dire qu’il pourra passer dans un anneau que l’on trouve sur les harnais.

Des énormes godes

Bon ici, c’est quand vous aurez déjà l’habitude de la pratique du pegging. En effet, quand je parle d’énormes godes, je pense au gode Unicorn Horn de Split Peaches ou encore au gode Lampwick de Mr Hankey’s Toys. Ce sont des gros calibres qui nécessitent un harnais solide et un gros O-ring pour le fixer dessus.

Des godes qui stimulent la prostate

Mais vous pouvez également trouver des godes plus orientés sur la stimulation prostatique. Ici, je pense au Tantus P-Spot par exemple qui propose une grosse boule à son extrémité pour masser la prostate mais également le Fun Factory Bouncer qui stimulera votre prostate par les billes de métal interne qui bouge dans le gode. Pour ma part, j’aime beaucoup le Thick Rick dans ce domaine, sa hampe et la forme de son gland sont vraiment efficace sur la stimulation prostatique.

Le harnais à lanières et sangles

Seconde pièce principale qui compose ce guide pegging, le harnais ! Alors là, il y a de tout ! Des harnais bon marché, des harnais de luxe, des harnais de milieu de gamme et avec différents systèmes d’attache. Vous avez ceux avec des lanières qui se clipsent avec des boutons pressions ou des sangles. C’est le cas du harnais Heavy Duty Elite de Pipedream par exemple que nous avons déjà testé.

Ce n’est pas le type de harnais que je conseille. Ils sont souvent chiant à attacher, peuvent parfois brûler la peau avec les frottements si on ne porte rien en dessous et il y a une latence lors des coups de reins. Il y a des aficionados de ce type de harnais, mais chez nous, ce n’est pas le cas. Cependant, je dois dire que le harnais Fun Factory Strap & Bound est vraiment pas mal dans ce domaine.

Le harnais culotte de moyenne gamme

Ensuite, nous avons les harnais de moyenne gamme sous forme de culotte. Nous en avons testé deux, le Rodeoh Brief + et le Crotchless Panty. Ces deux harnais s’enfilent comme une culotte plus ou moins sexy suivant les modèles et possèdent la plupart du temps, une petite pochette interne pour y placer une capsule vibrante. Le Crotchless Panty est encore différent car il y a une fente ouverte au niveau du vagin et des fesses, permettant ainsi d’ajouter des boules de geisha ou un plug pour Madame. Cependant, ce type de harnais a une durée limitée. L’élastique peut se détendre à force d’utilisation et de passage à la machine à laver.

Le harnais de luxe

Puis vous avez les harnais de luxe, notamment avec la marque Spareparts ! Ici, nous avons eu l’occasion de tester de très belles pièces, comme le Tomboi, un harnais-boxer, le Sasha et le Bella qui sont plus proches d’un harnais avec portes-jarretelles très sexy. Par contre, il s’agit d’un sacré budget ! Mais c’est de la très bonne qualité et c’est le type de harnais qui durera le plus longtemps dans le temps. Ici, aucune latence lors des coups de reins, c’est un plus.

Le kit tout prêt

Oui, c’est le genre de coffret assez courant. Ici, vous avez le harnais et le gode en même temps ! C’est plutôt bien, non ? Eh bien pas forcément. Disons que vous n’êtes pas sur d’avoir une très bonne qualité d’ensemble suivant les kits ou ne pas être en mesure de faire une sélection plus fine du harnais souhaité et du gode. Ici, nous en avons testé quelque-uns, comme le kit harnais Fetish Fantasy de Pipedream, le kit Tantus Curve ou encore le kit harnais pour débutants de Lovehoney. Pour notre part, on préfère tout de même le choix indépendant du harnais et du gode, mais pour débuter sans se prendre la tête, c’est un moyen de débuter en douceur.

Le harnais strapless

Alors là, c’est encore autre chose. En même temps, je vous l’avais dit, ce guide pegging sera tout de même assez complet. Le harnais strapless, c’est le gode-ceinture sans ceinture. Ici, une extrémité se place dans le vagin, l’autre sera destiné à rentrer dans les fesses de monsieur.

L’attrait principal, c’est la possibilité de stimuler Madame, un peu comme des boules de geisha. C’est le point G qui sera principalement stimulé. Cependant, le gros défaut de ce type de gode-ceinture, c’est qu’il faut que votre périnée soit musclé pour maintenir le poids du sex-toy mais également la force nécessaire pour pénétrer votre homme en même temps. Certaines y arrivent, d’autres non. Cependant, en combinant un gode-ceinture sans ceinture avec un harnais de luxe, c’est tout à fait fonctionnel.

Vous avez plusieurs modèles qui existent sur le marché. De notre côté, nous avons testé le Tantus Feeldoe, le Fun Factory Share mais également le ShareVibe qui propose en plus, une capsule vibrante intégrée au produit. Vous pouvez lire nos tests pour en apprendre un peu plus à leur sujet.

La lubrification

Gros sujet ! Premier point, la lubrification dans la pratique du pegging est ultra importante. Sans un bon lubrifiant, votre première soirée pegging sera peut-être votre dernière. Second point, il ne faut pas prendre n’importe quel lubrifiant sur le marché. Déjà, il faut faire la différence entre le lubrifiant à base d’eau et à base de silicone. Pour le pegging, prenez un lubrifiant à base d’eau pour être absolument sur du résultat. Le lubrifiant à base d’eau est compatible avec les jouets en silicone, ce qui n’est pas le cas des lubrifiants à base de silicone. Après, je sais qu’il existe certaines compatibilités de godes en silicone avec des lubrifiants à base de silicone, lorsque les deux produits sont de très bonne qualité. Une qualité Tantus par exemple peut se marier avec un lubrifiant à base de silicone de Pjur ou encore des lubrifiants hybrides comme le Sliquid Silk.

Du lubrifiant à base d’eau et c’est tout

Si vous ne voulez pas risquer de détériorer votre nouveau gode fraîchement acheté, orientez-vous vers un lubrifiant à base d’eau orienté pour la pratique anale. Je vous conseille pour ce guide pegging d’opter pour la marque Sliquid ou Pjur, même s’il existent bien d’autres lubrifiants de qualité. Vous pouvez consulter notre page d’avis en lubrifiant pour consulter les tests de l’ensemble des lubrifiants que nous avons déjà testés sur le site.

Comment utiliser le lubrifiant ?

Pour la mise en place du lubrifiant, je vous conseille d’en mettre d’une part sur le gland et la hampe du gode, mais également sur votre doigt et de l’enfoncer dans votre anus en caressant un peu les parois, de le ressortir, d’en remettre un peu et ainsi de suite afin d’avoir du lubrifiant directement dans l’anus et non uniquement à l’entrée.

D’autres lubrifiants à conseiller ?

Depuis, j’ai testé bien d’autres lubrifiants. En effet, ce guide est régulièrement mis à jour et du coup, je rajoute de nouveaux conseils ou références de produits que j’ai pu tester entre temps. Chez Sliquid, selon le gabarit du gode, j’aime aussi le Sliquid Satin et le Sliquid Organics Sensation. Attention, pour ce dernier, il présente un effet chaud/froid bien géré, mais en anal, c’est particulier. Autrement, le lubrifiant UnisX anal est vraiment pas mal du tout. Sinon, le lubrifiant Tyo est également bon dans ce domaine, je l’aime bien, car il lubrifie longtemps pour un lubrifiant à base d’eau.

Guide Pegging : La position

Ah la position ! Oui, ce guide pegging pense à vous ! Enfin, je pense à vous ! Ce n’est pas facile tout de même pour une femme de se mettre dans une position qu’elle n’a pas l’habitude de prendre et pour l’homme, de changer de place. Je ne vais pas vous présenter toute une série de positions pour prendre votre homme par les fesses, Lilou a déjà fait un article sur les positions du pegging qui vous présente les quelques positions connues et réalisables facilement à ce sujet, je vais juste donner quelques petits conseils à ce sujet.

Conseil numéro #1 : Lorsque vous faites appelle à la position de la levrette, je conseille aux hommes de se pencher sur une surface qui est un peu plus petite que la hauteur de vos hanches avec les pieds à terre. Un lit ou une table est un bon choix et offre un support dans le cas où vos genoux commencent à fatiguer. Cette position permet également à ce que votre partenaire puisse voir votre postérieur en évidence. Vous pourriez même recevoir une bonne fessée au passage.

Conseil numéro #2 : La position du missionnaire est sûrement la position la plus confortable pour la pénétration anale du côté de l’homme. Pour commencer, c’est sûrement la plus simple d’accès et là où la pénétration sera moins profonde. Par contre, je vous le dis tout de suite, ce n’est pas une position que les hommes plus dominés aiment. Ici, la sensation de vulnérabilité n’est pas présente, contrairement à la levrette. Faites attention également aux testicules, ce serait dommage de les écraser au passage.

Conseil numéro #3 : La position du cowboy est la plus confortable pour la femme. En effet, ici, c’est l’homme qui fait tout le travail, la stimulation de la prostate est assez forte et l’accès à son pénis est facilité. Mais il y a également la position inverse, si vous souhaitez voir son cul en action.

Conseil numéro #4 : Si l’homme est plus petit que la femme ou que la femme à de longues jambes, la position de la levrette sur un lit sera compliquée car la femme devra écarter les cuisses pour que le gode soit à hauteur de l’anus. Lorsque l’écart de taille est trop important, vaut mieux un niveau de hauteur de différence entre l’homme et la femme ou optez pour une autre position plus accessible.

Conseil numéro #5 : Il existe des coussins spéciaux pour faire l’amour ! D’ailleurs, on vous avait présenté le coussin Love Move de Love to Love qui permet de soulever le bassin pour certaines positions. Ça marche pour une pénétration vaginale, anale et donc le pegging.

Guide Pegging : La pénétration

Voilà le moment de donner des coups de bite en silicone dans les fesses de votre partenaire. Comme déjà expliqué précédemment, ne forcer pas ! D’une part, ça ne sert à rien et d’autre part, vous risquez de faire mal à celui qui vous offre son cul. Il est donc préférable d’attendre que les sphincters acceptent de s’ouvrir en titillant l’entrée de l’anus avec votre gode ou même votre langue. Oui, l’anulingus est parfait pour préparer un petit trou.

Il faut savoir prendre son temps

Autre point, la patience. Ma première expérience de pegging, c’était avec mon ex (avant Lilou) et je peux vous dire que je n’ai pas eu le temps de me préparer. Pantalon baissé, à quatre pattes avec mon ex derrière moi qui d’un coup rentre dans mon cul et en ressort, je peux vous dire que j’en garde encore un mauvais souvenir.

Petit à petit

Dernier point, ne mettez pas tout d’un coup ! Il faut y aller progressivement et au fur et à mesure de l’ébat. Commencez par entrer uniquement le gland, faites des tout petits va-et-vient pour que l’anus s’habitue et se dilate, puis, commencez à rentrer un peu plus, jusqu’à un tiers du gode par exemple. Certes, c’est un guide pegging, mais ne suivez pas tout à la lettre. C’est surtout un moyen de vous faire comprendre que ce n’est pas la même chose qu’une pénétration vaginale.

Quand vous êtes à l’aise

Quand la situation aura augmenté en intensité, enfoncer un peu plus votre gode, jusqu’au 2/3, voir même jusqu’au bout suivant les envies des fesses de votre homme. Pour ma part, après cinq minutes suite au commencement des festivités, on peut y aller à sa guise, doucement, fortement ou brutalement, quand je suis préparé, tout se passe très bien.

Les va-et-vient

Ça paraît simple, mais pas tant que ça et ceci pour plusieurs raisons ! Déjà, comme je vous l’ai dit, pour Madame, donner des coups de reins, ce n’est pas dans sa nature. Il faut donc apprendre, comprendre et s’habituer. Car mine de rien, c’est physique comme opération. Il faut y aller par pallier. On commence doucement, on écoute son partenaire et on s’amuse avec le rythme. Mais le pegging, ce n’est pas seulement mettre des coups de gode dans le cul d’un homme. C’est d’ailleurs le piège ! Il ne faut pas penser uniquement à cela.

N’oubliez pas le pénis

Pensez donc à stimuler son sexe. Le pegging et la stimulation de la prostate auront tendance à jouer avec l’érection de l’homme. On peut avoir une trique d’enfer au début, mais au fur et à mesure, le pénis débande un peu, voir complètement. C’est normal. Perso, je bande pas vraiment dans une séance de pegging lorsqu’on mon pénis n’est pas stimulé. Ce n’est pas pour cette raison qu’il faut le négliger. D’ailleurs Mesdames, si le pénis de votre homme ne bande pas, ce n’est pas parce qu’il n’aime pas vos coups de reins, c’est simplement un comportement assez standard.

Faites monter l’envie !

Vous pouvez, lorsque vous êtes plus à l’aise avec votre manche en silicone, tentez de jouer avec l’attente. Sortir de ses fesses, tapoter son anus avec votre gode, caresser les fesses de votre homme, avant de lui remettre un coup de gode. Vous pouvez même attendre que ça soit lui, qui demande que vous y retourniez ! Profitez-en pour jouer avec ce temps d’attente pour faire monter l’envie.

Guide pegging : L’effet prostate

Bon là, c’est la partie qui concerne que les hommes. Désolés Mesdames, il faudra passer à l’étape suivante de ce guide pegging pour en savoir un peu plus. Mais je vous conseille tout de même de lire cette partie, cela vous permettra de comprendre un peu plus ce qui se passe avec la prostate de votre homme pendant que vous le prenez par-derrière.

Lors de va-et-vient, la prostate est donc assaillie de stimulation, plus ou moins différentes selon les anges de pénétration. Lorsque la prostate est stimulée, elle s’engorge. Par la stimulation de cette dernière, on obtient une petite coulée de liquide séminal, pouvant aller jusqu’à l’étape du « milking prostate », correspondant à une coulée plus ou moins abondante de liquide séminal et de sperme. On peut donc obtenir des éjaculations sans orgasmes, mais également obtenir des orgasmes sans éjaculation. La prostate, c’est un peu mystérieux, on peut obtenir tout un tas de plaisirs et de phénomènes avec celle-ci.

Guide Pegging : Les questions

Que vaudrait un bon guide pegging sans une série de questions-réponses pour satisfaire la curiosité de nos lecteurs ? Car des questions, vous allez sûrement en avoir ! Plutôt que d’y répondre une à une, je vais prendre les devants et vous proposez une petite série d’interrogations que vous pouvez être susceptible de vous poser.

Question #1 : Quel gode procure un effet proche d’un pénis ?
Un gode réaliste ! Oui, c’est con, mais c’est comme ça. Et de préférence, un gode qui soit dans la moyenne du pénis. C’est selon moi, ce qui se rapprochera le plus de l’effet d’un pénis. Cependant, il est difficile pour moi d’y répondre avec précision, n’ayant pris que des jouets dans le cul pour le moment, je ne peux pas vraiment vous en dire plus.
Question #2 : Quel type de plaisir peut-on retirer en portant le harnais ?
Le plus grand plaisir est sûrement celui de donner du plaisir à l’autre et en fonction de vos mouvements. Physiquement, pour la porteuse, les stimulations ne seront pas forcément nombreuses, tout dépend du matériel et de sa configuration, mais c’est surtout l’homme qui sera au centre du plaisir. Apprendre à prendre du plaisir en donnant à l’autre, c’est le meilleur moyen de retirer une certaine satisfaction pour celle qui fait tout le boulot.
Question #3 : Existe t-il des packs pour débuter le pegging ?
Oui, j’en ai parlé un peu plus haut, il existe des packs qui contiennent un gode et un harnais compatible afin de faciliter votre achat et ne pas vous prendre la tête avec les compatibilités des tailles d’anneaux sur votre harnais.
Question #4 : Est-ce que du matériel cher vaut vraiment le coup ?
Je vais vous dire oui ! Tout dépend du matériel en question ! Un gode comme le Vixen Johnny est incomparable à un gode plus basique. La qualité du silicone est incomparable, le plaisir des va-et-vient également, ainsi que son aspect ultra-réaliste. De même avec les harnais SpareParts, ce n’est pas donné, mais c’est du matériel qui vous servira pendant très longtemps ! Si vous êtes plus dans une phase d’approfondissement de cette pratique, le matériel pas donné est souvent gage de qualité dans ce domaine.
Question #5 : Qu’est-ce que je dois faire si j’ai envie de l’attacher en même temps ?
L’attacher tout simplement ? Pourquoi ne pourrait-on pas cumuler pegging et bondage ou contrainte ? Un kit d’attaches de lit comme le Under the Bed de SportSheets ou encore les menottes Tom of Finland est le tour est joué ! C’est clairement compatible.
Question #6 : Est-ce que les femmes aiment vraiment le pegging ?
Certainement ! Lilou aime ça, c’est un fait, mais je suis certain que plus d’une femme aime ou aimerait pratiquer le pegging. Qui n’aimerait pas échanger un peu les rôles ?
Question #7 : C’est normal de se sentir bizarre la première fois ?
Oui, au début, la première fois, c’est possible. Une femme n’est pas née avec un pénis et peut se sentir en dehors de sa position lors de la pratique du pegging. Madame peut ne pas être habituée à mener la danse. De plus, l’homme n’est pas habitué à recevoir et peut se sentir vulnérable. Ça peut prendre du temps d’être à l’aise avec ça. Après quelques séances, ça devrait aller beaucoup mieux.
Question #8 : Est-ce qu'une femme peut avoir un orgasme pendant le pegging ?
Absolument ! Ce n’est pas toutes les femmes qui seront en mesure d’y parvenir, mais la plupart peuvent et ceci de différentes manières. Il peut s’agir d’une capsule vibrante insérée dans le harnais, d’un système de gode strapless ou encore par simple pression sur le clitoris à travers le harnais par les mouvements des godes. C’est arrivé plus d’une fois à Lilou.
Question #9 : Comment peut on éviter l’événement caca ?
Oui, toutes questions sont traitées dans ce guide pegging ! Ici, je ne peux que vous conseiller de faire attention à ce que vous manger 24h avant, de prendre une douche, de faire un lavement anal au besoin. Si vous n’avez jamais testé de pénétration anale ou de pegging, ce n’est pas aussi sale que vous le pensez. Même sans lavement, la plupart du temps, ça se passe sans aucune trace.
Question #10 : Pourquoi elle n’arrive pas à me prendre aussi fortement que je le fais avec elle ?
Comme expliqué précédemment, les femmes ne sont pas nées avec un pénis. Elles doivent donc s’habituer à cet outil. Au début, ça sera bizarre et pas évident. D’un point de vue masculin, cela peut être frustrant de ne pas obtenir l’intensité souhaitée. Il faut dire que donner des coups de reins nécessite de l’endurance, des muscles et de l’équilibre pour y parvenir. D’ailleurs, Lilou s’en est bien rendu compte lors de nos séances.
Question #11 : C’est douloureux, qu’est qu’on fait mal ?
Le pegging, ce n’est pas pour tous les hommes. Il y en a certains hommes qui n’aimeront pas du tout l’idée du pegging, qui ne ressent pas de plaisir avec leur prostate et de ce fait, qui se mettent des barrières en tête. Résultat, le cul de ces hommes sera serré, pas du tout accueillant et la pénétration ne sera pas un plaisir. Il se peut aussi que la douleur vienne d’un problème médical. Les hémorroïdes par exemple sont sûrement l’ennemi numéro 1 de la pratique du pegging. Consultez un médecin si c’est le cas.
Question #12 : Est-ce que l’homme doit être soumis ?
Pas du tout ! Certains hommes peuvent se sentir soumis par le fait que le pegging est une pratique où l’homme reçoit et ceci peut ouvrir des vulnérabilités chez lui. Mais il n’y a pas de règles sur le pegging. Et ce n’est pas parce que vous aimez vous faire prendre les fesses que vous allez devenir une femmelette. Par contre, on peut s’amuser à inverser les rôles de manière plus significative. Un exemple concret, notre expérience cross-dressing et pegging.
Question #13 : Est-ce que la femme doit être dominante ?
Ici aussi, ce n’est pas une obligation. Une grande partie des femmes qui pratique le pegging sont des traits dominants de leur personnalité, mais ce n’est pas une nécessité. Vous n’avez pas besoin de passer pour une garce froide ayant le pouvoir sur les hommes pour cette pratique (à moins que l’homme ne le souhaite et là, vous avez le choix de vous exécuter ou pas). Vous pouvez lire notre expérience de pegging avec mon homme habillé en femme écrit par Lilou pour vous donner une idée des choses.

Conclusion sur le guide pegging

Ce guide pegging est certainement incomplet, il y aura toujours d’autres sujets à explorer au sujet de cette pratique et d’autres univers à découvrir. Mais vous avez ici tout de même l’essentiel à savoir sur ce sujet. Si vous avez des questions sur ce guide pegging, n’hésitez pas à me les faire parvenir en commentaire ou directement par notre page de contact. Pour ma part, cela fait plus de trois ans que je pratique le pegging, je suis donc à même de répondre à vos interrogations du côté homme. Et si vous souhaitez également compléter ce guide pegging , n’hésitez pas à me contacter.

Guide Pegging : Pratique du chevillage
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