Aujourd’hui, je vais tenter de parler de l’anulingus. Sujet intéressant, mais qui n’est pas pratiqué par tous. En effet, il n’y a qu’à chercher quelque peu sur le plus gros moteur de recherche d’Internet pour se rendre compte des demandes et questionnements sur le sujet. Alors encore une fois, je ne suis pas un expert, mais un simple homme qui souhaite parler de son expérience et tenter de vous convaincre de pratiquer l’anulingus.

L’anulingus, c’est quoi ?

Avant de parler un peu de mon expérience, il me parait bien d’expliquer ce qu’est l’anulingus. Je ne vais pas vous faire un copier-coller de Wikipédia pour vous donner une définition. Pour moi, j’en retiens qu’il s’agit d’une pratique sexuelle consistant à lécher l’anus d’une autre personne. D’ailleurs, si on regarde l’étymologie du terme, elle ressemble beaucoup à celui du cunnilingus, pratique qui nécessite d’utiliser également sa langue.

L’anulingus, un sujet tabou ?

À présent que vous savez de quoi on parle, on peut continuer d’en discuter. Comme je l’expliquai avant, tous le monde ne pratique pas l’anulingus. J’en avais même discuté avec un ami qui s’était fermé au sujet, par le fait qu’il ne souhaitait pas qu’il se passe quoi que ce soit avec son anus. Autant vous dire qu’il fut difficile pour moi de lui faire comprendre que l’anulingus procure de très bonnes sensations et beaucoup de plaisir. Sujet tabou ? Fort possible. Parler du plaisir anal au travers des godes, plugs ou masseurs prostatiques à un homme est déjà très difficile. L’anulingus semble être également un sujet compliqué à aborder.

L’anulingus, une pratique qui nécessite du temps

Tout actes sexuels prend du temps, vous le savez le plaisir n’arrive pas en un éclair, c’est tout une suite d’évènements qui amène celui-ci. Mais prendre du plaisir nécessite de se concentrer un au minimum ! Pourquoi, je vous dis cela ? Tout simplement par expérience et notamment avec Lilou. En effet, en dehors de l’aspect psychologique des choses, l’aspect physique est important. Lors des premières tentatives d’anulingus sur Lilou, l’effet escompté n’était pas celui attendu. Au lieu de lui procurer du plaisir, c’est de petits rires auxquels j’ai eu droit. Tout simplement par le fait que l’anus est une zone très innervée et que le passage de la langue peut amener une sensation subtile et qui peut chatouiller.

Ce n’est que par la pratique, en retentant l’expérience à plusieurs reprises que j’ai réussi à lui faire accepter cette activité sur le plan purement physique, transformant ses chatouilles en plaisir, ce qui l’amène aujourd’hui à apprécier l’anulingus. Elle en devient très excitée et facilité énormément la pénétration anale par la suite.

L’anulingus et l’aspect psychologique

Accepter qu’une autre personne glisse sa langue au niveau de sa zone anale n’est déjà pas une chose évidente. Il faut faire preuve de confiance en soi, mais également de confiance envers l’autre. Sans cette confiance, l’anulingus ne sera pas forcément apprécié. L’anus sera tendu et fermé, le plaisir sera minimisé et votre esprit sera accaparé par vos craintes. Mais malgré la confiance, les inquiétudes peuvent encore être présentes. Que faire si j’ai envie de péter ? (Bah oui, c’est humain) Est-ce que c’est bien propre ? Comment réagir si sa langue rentre carrément dans mes fesses ? Ce sont des questionnements fréquents et pour certains similaires aux interrogations que l’on peut avoir sur la sodomie. Pour ma part, les éléments de réponse que j’ai trouvée peuvent peut-être répondre aux craintes de certaines personnes.

La dédramatisation

La première, c’est de dédramatiser les craintes des deux partenaires. Si la personne qui reçoit un anulingus à des gaz, finalement, est-ce bien grave ? Doit-on en faire tout un plat ? Faut-il passer à coté de cette pratique pour si peu ? À mon avis, çà serait fort dommage. Mais ce qui revient souvent au niveau des craintes, c’est de savoir si l’anus est bien propre. D’une part, ce n’est pas la même chose et les mêmes craintes que pour la sodomie.

La pénétration de la langue

Ici, pour l’anulingus, la zone stimulée est principalement la zone externe de l’anus, voir un peu plus, si vous souhaitez insérer votre langue pour une « pénétration linguistique ». Donc, la plupart du temps, un simple passage sous la douche permet de nettoyer cette zone. Cependant, pour ceux qui ont toujours des craintes, le lavement peut vous aider à vos sentir plus en confiance. De mon coté, que ce soit moi ou Lilou qui pratique l’anulingus, c’est généralement après un lavement, car l’anulingus est un excellent préliminaire pour la sodomie permettant de détendre la zone anale avant la pénétration.

Anulingus et sodomie

D’ailleurs par expérience personnelle, une sodomie après un anulingus procure plus de plaisir que sans. Je sais que Lilou est très excitée par la suite, son anus est bien détendu, une certaine forme de connexion et d’intimité s’instaure et la pénétration devient plus aisée. C’est d’ailleurs pour notre cas, une sorte d’accélérateur de plaisir. L’anulingus excite, amenant alors une sensation de bien-être, quoi de mieux pour débuter une sodomie plutôt que de le faire plus ou moins à froid.

L’anulingus et la place de l’homme

Sans chercher à me cacher, j’adore énormément l’anulingus. En tant qu’homme, j’aime en recevoir, Lilou s’occupe régulièrement de mes fesses ainsi avant une séance de pegging, j’y prends autant de plaisir qu’elle. Mais j’adore tout autant en pratiquer un, peut-être même plus. Je ne sais pas comment expliquer cette sensation, mais je prends mon pied ainsi et je n’hésite pas à y mettre du cœur à l’ouvrage. J’aime plonger ma langue dans cet obscur orifice, lécher abondamment ses fesses et me perdre de plaisir. Finalement, ce n’est pas si différent d’un cunnilingus, si ce n’est l’aspect psychologique qui diffère d’une pratique à l’autre.

C’est loin d’être une synthèse complète sur l’anulingus, mais c’est déjà un bon résumé de cette pratique qui mérite plus que le détour. Rien que d’y penser à nouveau en écrivant ces lignes, me donne l’envie de m’adonner une fois de plus à cette pratique.

L'anulingus, obscure pratique ou plaisir classique ?
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