Tout le monde cherche à éviter une sodomie douloureuse ! C’est logique, qui a envie de se faire prendre le cul en ayant mal ? En général, on essaye tout de même de pratiquer doucement pour que tout le monde y prenne du plaisir. Il faut dire qu’une sodomie douloureuse peut devenir un véritable cauchemar au sein du couple et pas forcément une sodomie ayant eu lieu au sein du couple lui-même. Il suffit d’une mauvaise expérience passée pour que la sodomie s’associe comme une pratique douloureuse.
Croyez-le ou pas, une sodomie peut être très agréable, ne pas faire mal du tout et même amener des orgasmes. D’ailleurs, j’avais rédigé un article il y a quelques temps sur l’orgasme anal issu de la sodomie ainsi que ma confession du plaisir anal qui allait en ce sens tandis que Lilou vous avait parlé de la sodomie et les femmes. Vous voulez tout savoir pour éviter une sodomie douloureuse ? Suivez-le (modeste) guide ! Il ne s’agit pas d’un guide entier, mais de quelques conseils qui pourront vous aider à passer un bon moment. Et pour ceux qui se demandent pourquoi un homme parle de sodomie ? Tout simplement parce que je suis autant actif que passif (si on peut dire ainsi, puisque nous pratiquons le pegging).
Comment éviter une sodomie douloureuse ? Accepter
La première chose qui me paraît essentielle pour éviter une sodomie douloureuse, c’est d’accepter de se faire prendre le cul. C’est peut-être con à dire, mais qu’on parle d’une femme ou d’un homme, il faut accepter complètement l’acte sans préjugés. Il y a fort longtemps, j’avais rédigé un article sur les légendes de la sodomie et nous avions vu que ce n’était ni une pratique interdite, ni une pratique homosexuelle ou malsaine. Avec de mauvaises idées en tête, vous n’allez pas vous détendre et l’expérience risque de ne pas être agréable.
Comprendre cela et accepter l’acte de la sodomie comme parfaitement normale, c’est déjà faire un pas vers une sodomie sans douleur. Il est sur que si vous avez des idées noires en tête au sujet de la sodomie, comme le fait que ça vous rendra gay ou que vous deviendrez une salope, vous ne partez pas du bon pied. Accepter de se faire prendre le cul, c’est un moyen de se détendre et de ce fait, d’éviter la sodomie douloureuse. Personne ne fait rien de mal, tout va bien, vous n’êtes pas une drôle de bête en voulant vous faire prendre le cul. Vous n’êtes pas le ou la seule à avoir envie de cela. Rassurez-vous.
Se détendre et prendre son temps pour ne pas avoir mal
Faire une sodomie entre deux rendez-vous alors que vous n’avez que 5 minutes devant vous, ce n’est pas la meilleure idée. À moins d’être un chaud du cul et un habitué, faire ça à la va-vite est l’un des meilleurs moyens d’obtenir une sodomie douloureuse. Prendre son temps, ça veut dire prendre son temps. Ce n’est pas foutre un doigt avec de la salive dans le cul de l’autre avant de le pénétrer. Pour ma part, l’anulingus reste un des meilleurs moyens pour se détendre.
Bien sur, il y a le contrôle de la respiration, c’est valable pour quasiment tous, mais pour la sodomie, l’anulingus rentre parfaitement dans les préliminaires intéressants pour éviter de faire mal. L’anus se détend doucement ainsi et permet de rentrer plus facilement par la suite. Quoi qu’il en soit, vous n’êtes pas là pour faire une course. Même si l’excitation est présente, prenez toujours le temps de vous détendre.
De même, ne pensez pas aux possibles accidents. Si vous imaginez déjà que ça va faire mal, qu’il risque d’y avoir des traces de matières fécales ou autre crainte, c’est également un moyen de se mettre le stress, d’être crispé et notamment au niveau des sphincters. Évitez aussi de penser que vous allez vous faire surprendre, par qui que ce soit. C’est également un moyen de s’inquiéter pour rien et de perdre en plaisir.
Comment éviter une sodomie douloureuse ? Lubrification
Autre élément essentiel pour éviter une sodomie douloureuse, la lubrification ! Je pense qu’on en parle largement assez sur le site pour que vous sachiez à présent que les lubrifiants ne sont pas vos ennemis. Ils sont très pratiques, favorisent véritablement la pénétration et du coup, éviter la douleur. Je peux même vous dire qu’un lubrifiant dédié à la sodomie (et plaisir anal) peut rendre une sodomie très douce et sans aucune douleur !
Ici, vous avez le choix. Lubrifiant à base d’eau ou à base de silicone, tout dépend de vos envies, budget mais également de la situation. En général, si vous utilisez des sex-toys en complément, optez pour un lubrifiant à base d’eau. Si vous pratiquez uniquement une sodomie, orientez-vous vers un lubrifiant à base de silicone. C’est tout de même le jour et la nuit pour une sodomie entre un lubrifiant à base d’eau et à base de silicone.
En effet, les lubrifiants à base d’eau sèche et s’évapore assez rapidement suivant les modèles, alors qu’un lubrifiant à base de silicone reste jusqu’à la fin du rapport et même après. Il résiste à l’eau et liquide et ne part vraiment qu’avec du savon. Si vous cherchez un lubrifiant, n’hésitez pas à vous rendre sur notre page de tests de lubrifiants. Pour l’anal, le Pjur Back Door ou le Pjur Original sont de bonnes références. Vous pouvez également vous orienter vers des lubrifiants à base d’eau, comme le YES BUT ou le Sliquid Sassy. Après avoir testé un bon nombre de lubrifiants, j’ai pu découvrir d’autres versions, comme le lubrifiant anal UnisX, vraiment pas mal.
Comment éviter une sodomie douloureuse ? En dialoguant et en laissant l’autre agir
Le cerveau humain est constitué de manière à boucher les inconnus. C’est-à-dire que si le cerveau n’a pas l’information face à une scène ou un événement, il tente de trouver des réponses. Le cerveau humain n’aime pas le vide. De ce fait, si vous avez des questions, des inquiétudes, des doutes, il ne faut pas les garder pour vous. Dialoguez ! Dites à l’autre ce qui vous tracasse, n’ayez pas peur de vous exprimer. Votre partenaire ne peut pas tout deviner. Communiquer permet d’indiquer à l’autre ce qu’il doit prendre en compte pour que la sodomie prévue se déroule correctement. Je peux comprendre que certaines personnes me diront que ça perd en spontanéité, mais c’est aussi à vous de voir ce que vous voulez ! Le dialogue est tout de même primordial. Une fois que vous savez comment fonctionne l’autre, ça sera plus évident pour les prochaines fois.
Et si vous ne savez pas trop comment faire, laissez l’autre agir à votre place. Plutôt que de rentrer dans l’anus de l’autre d’un coup maladroit, laissez votre partenaire bouger lentement ses fesses et faire le travail d’introduction avant de reprendre le contrôle. Pour ma part, je prends bien 2 à 3 minutes pour rentrer délicatement dans les fesses de ma partenaire. Quitte à perdre mon érection dans la foulée. Mais je sais qu’ainsi, je ne lui fais jamais mal. Je préfère que ça se passe ainsi, afin de recommencer à l’avenir, si jamais ça ne passe pas comme prévu. Il vaut mieux renoncer si ce n’est pas le moment plutôt que de forcer et de ne plus avoir accès à la sodomie par la suite.
Comment éviter une sodomie douloureuse ? En choisissant bien son calibre
Oui, c’est con, mais faut pas non plus voir trop gros dès le début. Un calibre trop imposant dès le début peut devenir un vilain cauchemar allant jusqu’à briser votre envie de pratiquer à nouveau une sodomie de votre vie. Il est vrai qu’on ne choisit pas forcément la taille du pénis de son partenaire, mais si vous débutez, un gode ou plug est le plus adapté. Vous pouvez ainsi vous habituer à la taille du calibre. Pour ma part, j’ai commencé avec le gode du kit gode ceinture Fetish Fantasy, jusqu’en 2014 avant de passer à des plus gros calibres, comme le Vixen Outlaw. Question taille, c’est autre chose. Aujourd’hui, avec l’expérience, j’utilise des godes assez gros et sans contrainte. J’utilise toujours du lubrifiant, mais je peux plus facilement utiliser des godes de gros calibres. Par exemple, le gode Horse Morgan demande d’avoir de l’expérience, car ce n’est vraiment pas un petit modèle.
Après, je sais que si vous êtes avec quelqu’un qui possède un gros calibre, vous ne pouvez pas le faire rétrécir. Il faudra faire avec ! Mais cela ne change rien aux choses. Avant de prendre son membre dans votre anus, entrainez-vous avec vos plugs et godes de plus petits calibres afin d’être le plus zen possible par la suite. Prenez votre temps, il n’y a pas le feu au cul.
Comment éviter une sodomie douloureuse ? En pratiquant soi-même
Alors là, je pense que c’est le meilleur moyen pour éviter une sodomie douloureuse. Pratiquer soi-même la sodomie (dans un cadre de pegging (homme/femme) ou la sodomie classique homme/homme), c’est se rendre compte de l’acte en lui-même. On sait ce qui n’est pas agréable, (notamment quand on tape au fond), ce qui est plaisant et même ce qui provoque l’orgasme parfois. On me l’a dit souvent, je suis un très bon sodomisateur. Pourquoi ? Pour la simple raison que je connais moi-même ce que cela fait de se prendre un truc dans le cul. D’ailleurs, si vous voulez en apprendre un peu plus sur le pegging, n’hésitez pas à faire un tour dans mon guide de la pratique du chevillage. Il n’y a rien de plus efficace que de se faire enculer soi-même pour comprendre ce que cela peut faire. Parfois, cela ferait du bien à certaines personnes qui ne comprennent pas qu’une sodomie peut être douloureuse.
Les consommables pour adultes
Pour éviter une sodomie douloureuse, il est également possible de vous aider de certains produits qui vont aider à détendre les sphincters. Vous avez plusieurs tests de produits de ce genre sur le site qui peut vous intéresser. Vous avez par exemple le test du spray anal de JoyDivision, le spray relaxant anal Exxtreme. Mais vous avez également le relaxant anal de Divinextases, un produit bio. Du côté de Pjur, vous avez le spray anal Analyse Me qui pourra vous convenir. Le concept est de détendre les muscles du sphincter afin d’être moins serré pendant une pénétration anale. D’ailleurs, un spray décontractant ne remplace pas un lubrifiant. C’est plutôt un complément ! Vous pouvez donc utiliser le spray décontractant, puis ajouter du lubrifiant par la suite.
Mon expérience avec Kitty
Depuis que je suis en couple avec Kitty, j’ai pu obtenir une autre expérience de la sodomie. Kitty n’est pas une habituée de la sodomie à la base. Je pense qu’elle a eu une mauvaise première expérience, notamment d’une sodomie douloureuse. De son côté, elle m’avait indiqué qu’elle n’avait jamais pratiqué la sodomie, ce qui est également fort possible. Bref, avant d’amener Kitty à se faire sodomiser de temps en temps, ce n’était pas une mince affaire.
Encore une fois, c’est le temps et la patience qui ont pu aider à faire en sorte que Kitty aime cela. Au début, la pénétration était compliquée, Kitty était tout de même très serrée de l’anus. Je pense qu’elle avait beaucoup d’appréhension à chaque fois. J’ai d’ailleurs stoppé toute tentative à un moment, pendant une période de six mois, avant de reprendre tranquillement. À présent, je peux sodomiser Kitty à quasiment tout instant et sans lubrifiant. C’est surtout son blocage psychologique qui a sauté, car finalement, ce n’était pas la peur de la douleur, mais bien un questionnement psychologique qu’elle avait en elle. Depuis, on pratique souvent la sodomie avec Kitty et elle n’a jamais eu à subir une sodomie douloureuse depuis.
Conclusion sur mes conseils pour une bonne sodomie
En conclusion, éviter une sodomie douloureuse, ce n’est pas bien compliqué. Il suffit d’être respectueux, à l’écoute, d’y aller par étapes, sans se précipiter et tout ira bien. Je trouve ça vraiment dommage d’entendre des femmes dirent qu’elles n’aiment pas la sodomie. Car la plupart du temps, c’est à cause d’une mauvaise expérience devenant à présent presque traumatisante, qu’elles ne pratiquent plus. Un bourrin qui n’a écouté que son plaisir, une sodomie faites avec de la salive en tant que lubrifiant… Des raisons, il peut y en avoir un bon nombre, à vous de rectifier les choses. N’hésitez pas à donner vos petites combines en commentaire, il serait dommage de passer à côté de la sodomie, car je peux vous dire que c’est aussi bon à donner qu’à recevoir.
La note des lecteurs
- Noté 4.1 stars
4.1 / 5 (Lecteurs) - Excellent
Votre note
En effet quand on s’est rencontrés, la miss était retissante suite à une mauvaise expérience.
Je l’ai remise en confiance rapidement et c’est finalement elle qui a franchi le pas un jour qu’elle me chevauchait, juste à la salive. Bon pour la première, plutôt soft, c’était suffisant, après on est paséo au lubrifiant. Mais de temps en temps on s’en passe, ça procure d’autres sensations.
Pour le reste, on a plus trop besoin de préparation trop longue, on est en confiance et ça évite de casser le rythme.
En ce qui me concerne, ça reste un incontournable du plaisir.
Avec ou sans lubrifiant, tout dépent le diamètre?
Dans cette pratique, je pense qu’il faut se dire que la personne sodomisée est le seul (la seule) maître (maîtresse) du jeu. Quand le (la) partenaire sait que cette condition sera remplie, ben… pour parler crûment, c’est bon, on peut lui remplir le cul… 🙂
Avec un monsieur, un truc qui détend bien, en plus de l’anulingus, c’est de masser doucement le périnée, puis d’y aller un peu plus fermement, et parler…
Parler est vraiment essentiel dans cette pratique, parler avant, parler pendant et en parler après…
Parce que comme tu le dis, pour un homme c’est important de ne pas se sentir « un peu moins homme » (je parle pour l’hétéro de base) et pour une femme savoir que son partenaire ne la voit pas comme une salope, est aussi capital pour que la fois suivante soit tout aussi agréable, voire plus agréable encore.
Je ne parle pas des gels et des godes, parce que vous le faites nettement mieux que moi, mais il est essentiel de ne pas avoir « les yeux plus gros que le ventre ».
Je ne voudrais pas avoir l’air d’en rajouter une couche, mais je trouve que ce serait super qu’un de ces jours, ce sujet fasse l’objet d’un double POV, qui est une de mes rubriques préférées.
C’est un sujet toujours délicat, que ce soit d’ailleurs pour les femmes mais encore plus pour les hommes, mais de toute façon, c’est toujours bon d’en parler, car c’est une réalité. C’est pas comme si on parlait d’une chose éventuelle, la sodomie, homme, femme, elle est présente, acceptons-le, c’est tout. Et puis, je repense toujours aux plus jeunes, qui se posent forcément des questions un jour ou l’autre, si je peux participer un peu à leur découverte avec une certaine morale/éthique et bien c’est gagner pour moi.
Encore merci pour tes commentaires, vraiment, même si on tarde un peu à répondre parfois 😀
Je retrouve bien ma dans son commentaire !! COQUINE va !!
Oui, tu as raison, comme souvent d’ailleurs. La confiance est primordial dans le cul, le Cul, l’amour, tout quoi !!
Merci à tous pour vos commentaires 😉
et grâce a vos conseils et vos récits très bien détaillés j’ai pu apprécier avec du plaisir une pénétration anale…
Une première expérience il y a quelques années m’avait laissé un mauvais souvenir et de la douleur…mais là de la confiance, du partage, du frottement, de l’excitation et hop enfilage en douceur et sans douleur pour le plus grand bonheur de mon mari…
Pour continuer dans cette découverte et pratique de l’anal quel joujou me conseillez vous pour nous « titiller » en douceur et titiller MR qui déjà me laisse lui enfiler un petit doigt……….
au plaisir de vous lire encore et encore……….
J’aimerais vraiment lui faire ce plaisir : quelqu’un aurait une idée ?
Voici mon expérience avec mes 4 dernières copines :
Aux hommes qui veulent essayer avec leur copine, ne pas oublier que la sodomie c’est comme proposé de faire directement de l’escalade de haut niveau à une personne qui a le vertige et n’en a jamais fait de toute sa vie.
Cette dernière ne pourra jamais apprécier l’expérience et ne voudra plus en entendre parler, sauf en l’initiant petit à petit et lui faire découvrir le plaisir que cela peut apporter.
Il faut y aller très progressivement, par des caresses au début, des anulingus ou avec des doigts.
Attendre que ça soit la femme qui veuille aller plus loin grâce à l’excitation fournie par les préliminaires : caresses anales pendant un cunninlingus ou anulingus après un cunni qui auront fini par faire sauter le verrou psychologique.
Mais si avec beaucoup de patience, vous arrivez à la pénétrer avec un doigt analement, vous êtes proche de la victoire.
Bien sûr, il faut être patient pour arriver à ce qu’une femme en ait envie : c’est plusieurs mois de patience et d’écoute voire plus.
Cependant quand c’est la fille qui décide de sauter le pas par envie et pas par pour faire plaisir, vous pouvez être sûr qu’elle en deviendra accroc.
Pour mes 4 copines, début de relation 100% vaginal et en fin de relation, 80-90% anal et 10-20% vaginal.