Note de l'auteur
- Kyo Bound Kukuru
- Testé par:
- Publié le :
- Dernière modification:
- Packaging
- Aspect
- Texture
- Utilisation
- Efficacité
Voici un autre modèle d’un masturbateur que j’ai déjà testé, le Kyo Bound Kukuru ! En effet, il y a peu de temps, j’ai eu l’occasion de tester le masturbateur Kyo Bound Kohai, qui fait partie de la même gamme que la version Kukuru, sauf qu’ici, il s’agit d’une gaine vaginale et non orale. On va donc voir si un des modèles est meilleur que l’autre. J’ai aussi testé il y a quelques jours, le masturbateur Kyo Jeans Girl, un masturbateur fessier !
Pour rappel, Kyo est une marque créée par Motsutoys et ce n’est pas la première fois que j’essaye un de leurs produits. En effet, j’ai déjà eu la chance de tester l’énorme masturbateur Kyo Torso, mais aussi leur masturbateur automatique, le Kyo Piston. Mais aujourd’hui, c’est le modèle Kyo Bound Kukuru que je vais tester pour vous. J’espère qu’il sera à la hauteur !
Packaging du Kyo Bound Kukuru
Sommaire
Évidemment, entre le modèle Kukuru et Kohai, il y aura un bon nombre de choses qui seront identiques d’un modèle à l’autre. Je vais donc essayer de faire court. Pour la boîte, nous avons toujours le droit à une boîte cartonnée, dur avec un système d’ouverture par tiroir. On retrouve également un nœud de corde sur la boîte, comme pour le Shibari.
La seule chose qui change, c’est l’autocollant rouge qui annonce le modèle du masturbateur. C’est également de l’autre côté de la boîte que l’on va apercevoir le modèle vaginal également. Pour information, la corde n’est pas livrée avec.
Il y a toujours une cale pour contenir le masturbateur et un film plastique qui semble recyclable pour protéger le Kyo Bound Kukuru. Pas de changement entre les deux modèles. Attention par contre à la languette. Elle se casse facilement. Bon, rien de grave non plus.
Aspect du Kyo Bound Kukuru
Si le Kyo Bound Kohai ne me plaisait pas trop visuellement car je n’aime pas trop le design des masturbateurs en forme de bouche, ici je retrouve une vulve et je trouve que le rendu est meilleur. Cependant, ce n’est pas non plus d’un réalisme saisissant. Encore une fois, l’orifice d’entrée ressemble plus à un trou qu’autre chose. C’est dommage car on perd en réalisme. Sur un masturbateur Fleshlight, nous avons tout de même une ouverture travaillée. J’aurais aimé quelque chose de plus réaliste.
Autrement, comme le modèle Kohai, nous avons un masturbateur de forme étroite, avec une partie contenant l’entrée de la gaine en forme de vagin, avec la vulve à l’extérieur. Puis, la partie canal, qui de l’extérieur, représente la partie blanche, en forme de saucisson bien ficelé. C’est le côté « bondage » comme si la gaine avait été entourée de cordes. À l’arrière du masturbateur, vous avez un petit trou sur le côté, qui permettra de faire évacuer l’air et en même temps, d’évacuer le reste de lubrifiant et le sperme après éjaculation.
Les dimensions du Kyo Bound Kukuru
Aucune surprise par rapport au modèle Kohai, le Kyo Bound Kukuru affiche les mêmes dimensions. Nous avons donc un masturbateur qui mesure 15 cm de longueur totale pour un tunnel insérable de 14,5 cm. Au niveau du diamètre externe, il varie de 6 cm à 8 cm selon les endroits. Pour le tunnel interne, le diamètre est de 0,5 à 1,5 cm, mais la texture est largement étirable. On pourra donc l’utiliser, même avec un pénis d’un diamètre de 5 cm et un peu plus.
Les autres informations sur le modèle Kukuru
Pour vous donner quelques informations sur le modèle Kukuru, je peux vous dire qu’il pèse 410 grammes, un poids tout à fait convenable pour un masturbateur de poche. On peut également voir que la partie TPE blanche permet de bien le prendre en main, mais permet également d’appuyer dessus pour faire pression sur le pénis pendant son utilisation.
Texture du Kyo Bound Kukuru
Tout comme le modèle Kohai, le Kyo Bound Kukuru est constitué d’une double couche de TPE. J’en ai déjà parlé dans le test du modèle Kohai, le TPE double couche n’est pas nouveau. J’avais déjà eu l’occasion de l’essayer sur le Puni Ana DX Fuwataro par exemple.
Double couche de TPE
Comme vous avez pu le lire dans mon précédent test, mais aussi observer sur les photos du produit, on voit très distinctement deux couches de couleurs différentes. Mais ce n’est pas tout, car ces deux textures n’ont pas les mêmes propriétés. L’une est plus ferme, l’autre plus molle. On peut voir que la partie TPE externe est blanche, tandis que la partie interne est plus couleur peau et rosée. Le TPE utilisé en interne est donc plus doux et le TPE externe plus dur et accroche presque pas la poussière, les cheveux ou poils de chat.
La gaine vaginale du masturbateur
Si le modèle Kohai possède une gaine orale, le Kyo Bound Kukuru utilise une gaine vaginale, avec un canal assez serré. Une fois l’orifice d’entrée, on retrouve une zone plus serrée, notamment une partie plus ferme. Puis, une fois ce passage effectué, on découvre une zone stimulante avec plusieurs larges crêtes sur les parois.
Ensuite, on découvre une seconde zone découpée en deux parties. La première est couverte de petites ventouses, alors que pour la seconde, vous avez une grosse bosse qui représente le point G. On peut d’ailleurs utiliser le masturbateur avec cette boule vers le haut ou vers le bas, selon la sensation que l’on souhaite obtenir. Puis, il y a une troisième partie, un peu plus organique, avec un bon nombre de crêtes qui glissent sur chaque côté de la gaine. Et pour terminer, à la fin du tunnel, qui devient encore plus serré, une zone vient stimuler le gland et appuyer légèrement dessus. Comme ça, ça donne envie de l’essayer et de voir ce qu’il vaut dans l’action !
Utilisation du Kyo Bound Kukuru
J’ai quasiment tout dit dans le test du modèle Kohai, mais pour ceux qui arrivent sur ce test en premier, je vais faire un petit rappel pour ne pas vous perdre dans toutes ces informations. Cela ne vous fera pas de mal !
On peut faire quoi avec ce masturbateur ?
La première chose, c’est de faire des va-et-vient avec son pénis dedans. C’est la base et c’est la chose la plus simple à faire. Mais comme indiqué précédemment, on peut appuyer sur la texture en TPE pour apporter encore plus de pression pendant l’utilisation. Vous pouvez aussi vous amuser à attacher votre masturbateur avec un nœud de Shibari. C’est amusant mais cela permet aussi de resserrer encore plus le canal.
Le dernier point, c’est la partie « gestion de l’air » qui s’effectue avec le petit trou situé de l’autre côté de la vulve. On peut donc insérer son pénis jusqu’au bout, bouchez le trou avec un doigt et faire des va-et-vient qui deviendront encore plus serrés avec un effet de succion. On verra dans les faits plus loin si c’est le cas.
Comment choisir un lubrifiant compatible ?
Si vous ne le savez pas encore, pour utiliser un masturbateur, il faut faire appel à un lubrifiant à base d’eau. D’ailleurs de mémoire, je ne connais pas un masturbateur qui permet d’utiliser du lubrifiant à base de silicone, sans le détériorer. Pour faire votre choix, vous pouvez consulter l’ensemble des avis en lubrifiant du site. Mais je conseille d’utiliser un lubrifiant comme le Pussy Juicy Onatsuyu, un lubrifiant épais en grosse quantité. Vous avez aussi le Pjur Aqua, le Yes Bio ou encore le Sliquid H2O selon vos préférences.
Comment faire pour nettoyer mon masturbateur ?
Ici, c’est tout comme le modèle Kohai, il faudra faire un peu attention. En effet, je conseille souvent de retourner la gaine de masturbation sur elle-même afin de bien la rincer, mais sur ce modèle, la gaine est constituée d’une double couche de TPE qui ne permet pas cette action sans que la gaine soit détériorée. Je vous conseille donc de faire la même chose que pour la gaine Kohai.
Vous vous souvenez plus de mes conseils ? Voici un petit résumé. Pour ma part, je fais couler de l’eau dans l’orifice avec un peu de savon. Puis, je vide l’eau et je frotte avec la brossette que j’ai reçue avec le Puni Virgin 1000 Fuwatoro. Il faudra par la suite faire sécher le masturbateur. Pour ma part, je fais en sorte de maintenir l’orifice vers le bas pour que l’eau coule. Puis de temps en temps, j’ajoute de la poudre d’entretien ou farine de maïs afin qu’il garde sa douceur. Si vous avez besoin de conseils, n’hésitez pas à consulter mon guide pour nettoyer vos sextoys.
Efficacité du Kyo Bound Kukuru
Maintenant parlons ce que tout le monde attend, le moment où je vous fais mon retour sur l’utilisation de ce produit et ce que ça donne au niveau de la stimulation. Pour cette fois-ci, j’ai testé le masturbateur seul afin de voir ce qu’il donne sur le terrain mais aussi pour le comparer au modèle Kohai.
Le choix de la matière
Tout comme le modèle Kohai, le Kukuru possède du TPE à double texture, une plus molle que l’autre. À l’extérieur, la gaine est assez dure, il s’agit de toute la partie blanche, tandis que la gaine (la partie rose) est plus molle. Cependant, je trouve que la gaine externe est trop dure, on ne peut pas facilement faire pression sur la gaine, comme s’il y avait trop de matière entre l’extérieur de la gaine et le canal interne. Autre point, je trouve qu’il est plus difficile de pénétrer l’orifice que sur d’autres masturbateurs. Ceci est dû encore une fois, à cette texture plus dure qui entoure le masturbateur et qui révèle un canal serré, trop sûrement.
La stimulation de la gaine
Ici, c’est moyen. Je n’ai pas plus apprécié que ça. À choisir, même si ce n’est pas ce qu’il se fait de mieux, la gaine et le masturbateur Kohai dans l’ensemble est un peu meilleure. Ici, je trouve la gaine trop serré et la gaine pas forcément la plus stimulante que j’ai eu l’occasion de tester. J’ai trouvé tout ça moyen, pas mauvais, mais pas fantastique. La pénétration n’est pas aisée, encore une fois par la largeur du tunnel interne mais aussi par l’orifice, un petit trou de 1 cm a tout cassé, qui ne facilite pas le passage. La pénétration n’est pas aisée non plus, j’ai l’impression d’avoir du mal à faire rentrer mon pénis dedans et le tunnel est droit, ce qui fait que je n’ai pas d’aisance à pénétrer ce masturbateur comparé à d’autres où je n’ai vraiment pas de souci.
Les autres points importants sur ce masturbateur
Si vous voulez un canal étroit, vous êtes au bon endroit, mais attention ! Pour ma part, même problème que sur la gaine Kohai, j’ai un souci de longueur. En effet, si je pénètre le masturbateur à fond, au maximum, de manière énergique, mon gland passe à travers le petit trou présent à l’arrière de la gaine, un petit trou très compressé, qui écrase mon gland lorsqu’il passe par là. C’est dommage, car 4 à 5 cm de plus, n’aurait pas été du luxe.
Conclusion sur le Kyo Bound Kukuru
Au final, je n’ai pas trouvé que ce masturbateur était au top ! Il est moyen et je le trouve même un peu moins bon que le modèle Kohai que j’ai plus apprécié que celui-ci. L’idée est intéressante, mais ici, entre la taille de la gaine qui me fait défaut, la texture trop dur pour la pénétrer correctement et une gaine moyenne, sans grande surprise, j’ai déjà vu mieux. C’est donc correct, moyen, je n’ai pas été spécialement conquis. Il reste abordable, heureusement, mais ce n’est vraiment pas le genre de masturbateur que je préfère. Par contre, si vous voulez une gaine serrée, je peux vous dire que c’est le cas. Mais cela ne fait pas tout !
Avantages
– Une double texture (si on aime la partie blanche)
– Facilement transportable
– Une boîte pratique pour le ranger
– Maniable
Inconvénients
– Le trou de sortie trop ferme
– Un manque en longueur (pour moi)
– Une pénétration difficile