Test du Nexus Revo Stealth

Voici le dernier produit en date de Nexus, le Nexus Revo Stealth, une version améliorée du Nexus Revo 2 que je vous avais déjà présenté il y a quelque temps. J’avoue que je n’étais pas hyper partant pour réaliser ce test, car en comparant les différences entre le Nexus Revo 2 et le Nexus Revo Stealth sur le papier, je dois dire qu’il n’y avait pas beaucoup de changements. Finalement, ne suis-je pas le mieux placer pour vous tester ce produit ayant déjà eu l’occasion de tester la version précédente ? Peut-être bien. Du coup, voyons ensemble ce qu’apporte ce nouveau modèle dans le test du masseur prostatique Nexus Revo Stealth.

Merci à Sextoys-Addict pour nous avoir fait parvenir le masseur Revo Stealth de Nexus afin de réaliser ce test.

Packaging du Nexus Revo Stealth

La boîte du Nexus Revo Stealth

Le Nexus Revo Stealth présente un très beau packaging et très proche du Nexus Revo 2. Il donne vraiment une très bonne impression dès la réception du produit et donne envie de le tester. Les premiers changements que l’on peut retrouver sur le packaging de ce nouveau modèle, c’est principalement la mention Stealth qui est apparue, d’un orange un peu sombre, mais également « Remote Control » pour bien indiquer que cette fois-ci, le Revo est contrôlable à distance.

L’arrière de la boîte du Nexus Revo Stealth

Le contenu de la boîte

Au dos, même principe, on retrouve le même type d’information sur l’utilisation et les caractéristiques du produit. Une fois la partie cartonnée retirée, on découvre une seconde boite noire, tout comme pour le Revo 2. Une fois cette seconde boite ouverte, on retrouve le Nexus Revo Stealth dans son moule ainsi que la télécommande qui fait son apparition. On retrouve également le manuel d’utilisation, un petit sac de rangement, un câble USB pour le rechargement, le socle de recharge du Nexus Revo Stealth, la carte de garantie d’un an et cette fois-ci, un échantillon de lubrifiant Pjur à base d’eau, un petit plus par rapport à son ancien modèle.

Seconde boîte avec la mention Remote Control

C’est donc un très bon packaging, luxueux, classe et qui permet par la suite, de facilement stocker le produit et d’être vraiment à sa place sur notre étagère à sex-toys. Cependant, il manque peut-être un adaptateur USB/Secteur pour un chargement plus rapide.

Aspect du Nexus Revo Stealth

Autre gros changement du Nexus Revo Stealth, niveau design, c’est le changement de couleur de sa base, qui était grise pour le Nexus Revo 2 et noir à présent, pour le Nexus Revo Stealth. Honnêtement, c’est un très bon choix, car je dois dire que lorsqu’on les placent côte à côte, on se rend bien compte que le noir est bien plus judicieux.

Le Nexus Revo Stealth et sa télécommande dans son packaging

Les dimensions du Nexus Revo Stealth

Sur le plan des dimensions, le Nexus Revo 2 est quasiment identique. Il y a eu quelques petites modifications sur sa taille, puisqu’il mesure à présent 14,8 cm de hauteur, dont 9 à 10 cm environ pour l’insertion. La base a également augmenté de volume, sa largeur passe de 12,5 cm à 12,8 cm et pour son diamètre, même chose, le Revo 2 était à 3,2 cm alors que le Nexus Stealth diminue très très légèrement jusqu’à 3,17 cm.

Un manuel, une housse, un chargeur, un échantillon de lubrifiant et le Nexus Revo Stealth

Sur l’aspect un peu plus général, le Nexus Revo Stealth est conçu à l’identique de son ainé. Un manche et une base, le manche stimulant la prostate et la base, le périnée à l’aide de petits picots en silicone. Par contre, la courbe du Nexus Revo Stealth est à présent un peu plus droite que celle du Revo 2, ce qui change légèrement les choses lors de son utilisation.

Texture du Nexus Revo Stealth

Côté texture, c’est purement et simplement identique. Il s’agit toujours de silicone brossée de qualité médicale pour le manche et les picots tandis que la base et la télécommande sont en plastique ABS. Évidemment, le Nexus Revo Stealth ne contient pas de phtalates, ni odeur particulière. Il est sain pour le corps, doux à l’insertion grâce à son silicone de qualité, tout en restant assez rigide pour faciliter l’insertion. Tout comme le Revo 2, le Stealth provoque une pression sur la prostate dès qu’il est en place et encore plus à l’allumage.

Le Nexus Revo Stealth, sa tête rotative et vibrante et son socle pour le périnée

Un silicone très finement granuleux

La qualité du silicone est bonne, on sent une légère texture granulée au toucher, mais une fois en place avec du lubrifiant, c’est tout à fait lisse. Par contre, il prend plus facilement la poussière que d’autres produits en silicone, notamment chez Tantus, mais il suffira de le nettoyer avant utilisation tout simplement.

Utilisation du Nexus Revo Stealth

Pour utiliser le Nexus Revo Stealth, c’est quasiment le même principe que le Revo 2. D’une part, il faut le recharger avant utilisation. Sa batterie intégrée se recharge tout simplement par le câble USB présent dans le packaging. On peut donc le brancher sur un PC/MAC pour le recharger, mais il faut prendre son temps, car il faut compter 10 heures de temps de recharge pour 4 heures d’utilisation, mais comme beaucoup d’appareils qui se rechargent par USB, je vous conseille d’utiliser un adaptateur secteur (j’utilise celui de mon téléphone) afin de le recharger bien plus rapidement.

Le packaging au complet

Un chargement magnétique et un sextoy étanche

Même principe que le Revo 2, le chargement se fait par induction magnétique. On branche le câble USB au socle puis le socle se greffe à l’arrière du Revo Stealth par un système magnétique. Une petite lumière est présente pour nous indiquer son état de chargement, un petit plus pratique. Une fois l’objet chargé, on peut enfin faire usage. Première chose, le Nexus Revo Stealth est étanche, ce qui signifie qu’il résiste aux éclaboussures, mais qu’il ne va pas sous l’eau. En gros, plus de soucis pour le laver à l’eau ou avec un nettoyant à sex-toys.

Une télécommande assez cheap par rapport au reste

Pour allumer la bête, il faut maintenir le bouton Power pendant quelques secondes, puis une lumière rouge s’activera sur le haut de la télécommande. Une seconde pression rapide le mettra en marche. Le Revo fonctionnera alors sur le mode de rotation et vibration le plus lent. Pour l’éteindre, maintenez le bouton Power pendant quelques secondes. Oui, vous l’avez compris, une télécommande fait partie des nouveautés du produit afin de contrôler le Revo Stealth à distance. Rassurez-vous, j’en reparlerai un peu plus loin.

Les modes de vibrations

Question vibration et mode rotatif, c’est la même chose que le Revo 2. Pour rappel, voici les 6 modes de vibrations existant sur le Revo 2 et le Revo Stealth.

• Le premier mode s’occupe seulement de faire tourner lentement la tête du Revo Stealth
• Le second mode s’occupe de faire tourner lentement la tête du Revo Stealth avec des vibrations constantes
• Et le troisième mode s’occupe de faire tourner lentement la tête du Revo Stealth avec des vibrations alternées
• Le quatrième mode s’occupe seulement de faire tourner rapidement la tête du Revo Stealth
• Le cinquième mode s’occupe de faire tourner rapidement la tête du Revo Stealth avec des vibrations constantes
  Et pour finir, le sixième mode s’occupe de faire tourner rapidement la tête du Revo Stealth avec des vibrations alternées

La tête à rotation lente effectue 23 rotations par minute alors que la rotation rapide effectue 35 rotations par minute. Une fois encore, même vitesse que le Revo 2. Question insertion, pas de difficulté, avec un lubrifiant adapté à l’anal (et à base d’eau), il rentre plutôt facilement, à partir du moment où vous êtes déjà habitué à des calibres de ce genre.

Efficacité du Nexus Revo Stealth

Un produit assez design au final

Première chose, parlons quelque peu de la télécommande. Je trouve qu’il s’agit d’une énorme erreur de la part de Nexus ! Pas la télécommande en elle-même, l’idée est bonne, mais la technologie de cette dernière. À l’heure où des sex-toys connectés envahissent le marché (OhMiBod, We-Vibe 4 Plus, Airbee), Nexus va à contre-courant et nous pond un produit avec une télécommande contrôlant le Stealth jusqu’à 15 mètres.

Aperçu de la zone de chargement à induction

Une télécommande qui fait cheap

Mais en plus de ça, la télécommande fait vraiment cheap par rapport au reste. D’une part, télécommande à pile, d’autre part, pour un produit haut de gamme, j’ai plus l’impression de tenir un bip de garage qu’une télécommande pour me faire jouir du cul ! La seule chose qui m’a fait tiquer sur la télécommande, c’est qu’une seule télécommande peut contrôler plusieurs Nexus Revo Stealth simultanément ! Non, mais imaginez le truc ! Autre chose, les modes sont cycliques, ce qui signifie qu’on passe d’un mode à l’autre de manière programmé. Si on souhaite passer directement du mode 2 à 5, il faut passer entre chaque mode avant de l’atteindre.

Le bouton sur la base du Nexus Revo Stealth, toujours aussi mal pensé

Une stimulation toujours aussi bonne

Autrement, parlons un peu de la bête ! Toujours aussi efficace sur la stimulation prostatique. Dès qu’on met le Revo Stealth en route, la prostate est stimulée, une sensation vive se produit, comme si on massait la prostate avec un doigt. Toujours aussi efficace aussi sur la rotation, la tête bouge bien, aucun problème dessus, cependant, question vibration, on retrouve encore le même problème que sur le Revo 2 ! Je comprends pas pourquoi Nexus n’a pas amélioré cette partie.

En effet, à l’identique du Revo 2, le système vibrant est placé au niveau de la base où se trouvent les picots pour le massage du périnée. Ce n’est pas désagréable, mais pourquoi les vibrations ne remontent pas jusqu’à à la tête du Revo Stealth de manière efficace ?

Comparaison entre le Nexus Revo Stealth (à gauche) et le Nexus Revo 2 (à droite)

Retour sur les modes et sur la pression sur la prostate

Question pression, le Nexus Revo Stealth est toujours aussi bon, honnêtement, c’est un des masseurs qui appliquent le plus de pression sur la prostate de manière automatisée. J’ai eu l’occasion de croiser le Nexus Glide, qui lui aussi applique une forte pression, mais ici, tout est automatisé.

Pour les modes, je fais toujours appel au même, le premier et le quatrième, les deux modes ne faisant pas appel aux vibrations. Ils sont efficaces, même si le passage de l’un à l’autre est contraignant à cause du système cyclique. Au niveau sonore, le moteur est tout de même silencieux, question nettoyage, vu qu’il est splash-proof, on peut facilement le nettoyer à l’eau chaude et spray antibactérien.

Autre comparaison entre le Nexus Revo Stealth (à gauche) et le Nexus Revo 2 (à droite)

N’étant pas un grand adepte de stimulation prostatique (j’aime, mais je préfère la sensation de remplissage), je n’ai pas cherché à obtenir des orgasmes non éjaculatoires, j’avais déjà fait l’essai avec le Revo 2 et le Stealth, ne changeant rien à ce niveau, inutile de repasser par ce test pour le comparer. Par contre, niveau orgasme éjaculatoire, après 20 minutes de stimulation prostatique, je peux vous dire que c’est explosif !

Conclusion sur le Nexus Revo Stealth

Le Nexus Revo Stealth et son chargement par induction en USB

Au final, le Nexus Revo Stealth est un masseur prostatique intéressant. C’est un des seuls, si ce n’est le seul à proposer un système automatisé pour la stimulation prostatique aussi efficace. Cependant, les vibrations sont toujours aussi décevantes au niveau de la tête. Et l’ajout de la télécommande (même si on peut envisager quelques jeux amusants) semble venir d’une autre époque.

Un modèle pour les nouveaux

Pour ma part, j’aime bien le Revo Stealth (outre ses défauts) pour sa stimulation prostatique unique et surtout automatique. Pas besoin de contracter ses parois rectales pour faire bouger l’engin. Ici, vous n’avez qu’à vous détendre et attendre en profitant des sensations. Mais si vous avez déjà le Revo 2, j’avoue que j’aurai du mal à vous conseiller la version Stealth. Celle-ci n’offre vraiment pas assez de nouveautés pour se passer de son modèle précédent.