Note de l'auteur
- Cloneboy
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- Packaging
- Aspect
- Texture
- Utilisation
- Efficacité
Mouler sa propre bite, c’est tout de même un truc de mec et j’avais donc envie de tester le kit Cloneboy. Mais j’avoue que c’est quelque chose d’assez marrant à faire, surtout à deux. J’ai deux kits de moulage à tester et le premier que je vous présente est donc le kit Cloneboy.
Packaging du kit Cloneboy
Sommaire
Dans le packaging, le kit Cloneboy est encore sous forme déstructurée. Le but étant de mouler votre pénis, vous vous imaginez bien qu’à l’intérieur, vous avez surtout des produits chimiques. Le kit de moulage contient un tube (en réalité, ce tube est l’emballage plastique du produit), deux paquets de gel 3D (de la poudre de moulage), un agent durcisseur, un pot de silicone liquide, un cockring, une spatule en bois pour mélanger la mixture et un manuel pour indiquer les étapes nécessaires à la création de votre Cloneboy !
Il semblerait que des gants en plastique soient présents, mais j’avoue ne pas les avoir vus. Soit ils n’étaient pas présents, soit je n’ai pas fait attention. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas le plus important. Sur le packaging, on peut voir qu’il y a quatre étapes à respecter pour réaliser son moulage de pénis, mais en réalité, c’est bien 19 étapes !
Aspect du kit Cloneboy
Que vous dire ? C’est surtout à la base des composants indépendants qui ne sont pas encore mixés entre eux, de la poudre, un pot, une feuille en guise de manuel, bref, il n’y a pas de quoi sauter au plafond. On se demande surtout si tout va fonctionner et si on va réussir à réaliser notre pénis moulé sans soucis.
Texture du kit Cloneboy
Concernant la partie texture, c’est difficile à dire, puisque à la base, il y en a pas. Cependant, une fois le kit Cloneboy utilisé, vous aurez le droit à votre pénis en silicone. J’en dirai un peu plus tard, mais la qualité du silicone proposée est franchement discutable. La texture finale est tout de même relativement dure, peu flexible et pue pas mal, notamment à cause de l’agent durcisseur.
Utilisation du kit Cloneboy
Attention, là, c’est le moment où les choses se compliquent ! Comme indiqué, ce n’est pas quatre étapes qu’il faut réaliser mais 19 ! C’est important de le noter, car quand j’ai vu le produit, je me suis dit que j’allais pouvoir réaliser tout ça rapidement, mais au final, il faut bien compter une heure pour bien réaliser les choses.
On commence par couper le tube
Première chose à faire, il faut découper votre tube. Le tube est la partie plastique qui entoure le contenu du kit CloneBoy. On retire une première partie en plastique (le couvercle) puis on prend un ciseau, on découpe le tube sur la longueur, puis on réalise un tube avec un diamètre plus petit et en gardant 5 cm de plus que la longueur de votre pénis en érection.
Pour fermer le tube, j’ai fait appel à du scotch, de manière à rendre le tube complètement étanche et en recouvrant la zone plastique découpée de ce dernier pour éviter de se faire mal. Puis, une gaine en PVC se place à l’extrémité du tube pour recouvrir celle-ci. C’est la zone où l’on va pénétrer le tube.
On passe à la chimie
Une fois le tube réalisé entièrement, il faut enfiler le cockring ajustable, s’exciter un peu puis placer sa queue dans le tube en pénétrant celui-ci par la gaine. En parallèle, il faut mixer la poudre de moulage avec de l’eau (température ambiante). Pour cette opération, au moment où vous mettez l’eau en contact avec la poudre, vous aurez 2 à 3 minutes maximum pour verser ce liquide dans le tube. Une fois le tube remplit quasiment au maximum, il faut patienter quelques minutes.
Une fois que le produit à prit, on retire le cockring et on peut dégager son pénis très simplement. La texture créée autour du pénis ne colle pas, c’est d’ailleurs assez bluffant. On prend notre pot de silicone et des gants, on le réchauffe en le touillant à l’aide de la spatule pendant une minute, puis on verse le durcisseur dans le silicone. On touille maximum pendant une minute, avant de se dépêcher de verser la mixture dans le moule précédemment créé.
Attention au timing
Ici aussi, attention, vous avez deux minutes devant vous dès que les deux produits entrent en contact. Une fois le tout réalisé, on doit patienter pendant 24h avant d’obtenir le fameux résultat !
Efficacité du kit Cloneboy
C’est sympa et ça fonctionne ! Ça, c’est une certitude. C’est un peu long à réaliser mine de rien, surtout quand on pense qu’il faut simplement quatre étapes pour y parvenir. On a deux sachets à disposition, ce qui permet de se tromper une première fois. C’était d’ailleurs notre cas, le moule n’avait pas bien pris.
C’est également un peu compliqué de rester excité en attendant que l’on verse sur sa queue, une mixture étrange qui pourrait en inquiéter plus d’un. Au final, pas de soucis, pas de résidus, c’était plutôt propre.
Utilisez un cockring pour faire le moule
Le moule est très simple à retirer une fois que la solution à durcit. Le cockring fournit (de type lasso) est correct pour la manipulation, mais je dois dire que j’ai fait appel au Tantus Super C-soft pour amener un peu plus de pression et de confort.
Attention, ça pue !
Il faut également noter que le durcisseur pue ! D’ailleurs, même 24h après, le pénis moulé sent le chewing-gum hyper chimique. Par contre, c’est vrai qu’on a été plutôt bluffé par le résultat visuel. C’est hyper ressemblant ! Lilou n’a pas hésité à me dire qu’on remarque parfaitement les détails et qu’elle reconnaîtrait ma queue parmi une centaine.
C’est vrai que c’est assez surprenant, mais quand on regarde de plus près, on trouve pas mal de défauts. Problème notamment sur le haut du gland (petite bulle d’air) ainsi que sur la base qui à subit des dommages lors du démoulage.
Un tube un peu trop petit en diamètre
Autre point, lorsqu’on insère son pénis dans la gaine posée sur le tube, le diamètre pour pénétrer le tube est vraiment petit. Du coup, le pénis se retrouve compressé, il faut faire vite pour ne pas que le mélange ne se fige pas dans son récipient et du coup, il manque facilement 5 centimètres de longueur sur le résultat final. Mais qu’importe, l’expérience fut amusante !
Le gode en lui-même ne sera pas vraiment fait pour être réellement utilisé. Déjà, il pue pas mal, il est assez dur, il est bourré de défaut, et j’ai tout de même des doutes sur la qualité du silicone qui semble super cheap !
Conclusion sur le kit Cloneboy
Au final, le kit CloneBoy fonctionne, il n’y a pas de doutes. Mais au final, le produit obtenu ne permet pas vraiment de l’utiliser. Il ne sent pas très bon, sa qualité est discutable, il présente beaucoup de défaut à la confection, il n’est pas très souple, mais compatible avec un harnais grace à la base que nous avons formée sur ce dernier.
J’étais enjoué au fait de tenter une expérience de pegging avec Lilou armé de son gode Cloneboy pour me faire finalement pénétrer par ma propre queue reconstituée, mais malheureusement, ça ne sera pas possible avec un tel produit.
Amusant, ludique, c’est surtout pour ça qu’il faut s’en servir. C’est dommage, mais votre pénis moulé sera plus un objet de décoration qu’un vrai sex-toy à utiliser au quotidien !
Avantages
– Amusant à faire
– Le niveau de détail de la réalisation
– 2 sachets de poudre de moulage
– Ça fonctionne !
Inconvénients
– 19 étapes au lieu de 4
– Le gode pue
– Le tube à faire soit-même
– Beaucoup de défauts sur la réalisation finale
– Gode pas vraiment utilisable
Malgré le silicone cheap et les défauts j’ai bien envie de passer ma langue sur ton frein et mes dents sur ton gland !
Je crois que l’avenir se tournera définitivement vers l’impression en 3D…
Je partage l’avis de Lilou, Mogwaï a une jolie queue si j’en crois le moulage ! 🙂
Je donne cet avis en « esthète » un peu comme lorsque j’admire une jolie statue dans un musée, pas plus !
Pour les représentations 3 D c’est sûr que c’est pour demain !
Merci pour le compliment sur ma queue. Bien entendu, un remerciement tout ce qu’il y a plus normal.
« Un peu comme dans un musée », cette jolie statue, elle ne serait-elle pas nue ? 😉
D’ailleurs, c’est assez bizarre de voir son propre sexe moulé…C’est un peu se confronter à soi-même dans un sens.
Par contre dommage en effet que vous ne puissiez utiliser cette reproduction, je trouve aussi, très réussie, même si je n’ai jamais vu non plus la vraie:)
Pour l’odeur chewing-gum, Lilou, ça te donne pas envie de croquer dedans?:):)
Sinon pour l’odeur, c’est chewing-gum chimique, genre produit avec une belle croix noir sur fond orange dessus 🙂
Bon apparemment c’est un peu galère mais j’avoue perso être bluffée par la qualité des détails 🙂
On pourrait faire un musée grévin des teubs 🙂
J’attends le second test avec impatience – ca fait 3 ans que je veux essayer ça sur la bite à (dudulle) Renaud
Disons que j’ai pas voulu tout de suite me remettre à faire du moulage de ma bite. Mais tôt ou tard, je le testerai !