Cuckolding, Cuckold, Cocu – Une paraphilie sexuelle de couple

Cuckolding, Cuckold, cocu, candaulisme, voici des termes qui ne devraient pas être inconnus pour vous ou au contraire, vous intriguer ! Parmi les articles que j’ai publiés sur le site, il est vrai qu’un sujet, et même plusieurs, n’ont pas encore été abordés. Soit par manque de temps parfois, soit par crainte de ne pas aborder correctement cette pratique ou plutôt paraphilie. Mais pas que ! En effet, j’ai déjà écrit certains sujets, notamment un guide sur la pratique du pegging, sur l’anulingus, un guide sur la fessée, le sexe à plusieurs, sur le fait de se faire pisser dessus ou encore sur le déni d’orgasme.

Ce sont des sujets particuliers. Peut-être un peu tabous à expliquer et pourtant, je suis certain que vous avez déjà connaissance de ceux-ci ! Mais avant de vous expliquer ce qu’est le cuckolding, c’est avant tout une paraphilie ! Mais rassurez-vous, je vous expliquerai tout cela un peu plus bas. Je tiens à préciser, pour des questions de facilité, que j’utiliserai les termes « homme » et « femme », de conjoint et conjointe, afin que ce soit plus compréhensible.

Ici, ce n’est pas vraiment une question de pénis et de vagin, cela me parait plus approprié. Bien entendu, libre à vous de l’entendre comme bon vous semble. Je parlerai avant tout d’une paraphilie. Cuckold, Cuckolding, Hotwife et bien d’autres termes seront sûrement plus clairs à la fin de cet article. C’est parti !

Cuckolding & Cuckold, une paraphilie avant tout

Avant de vous parler en détails du « Cuckolding » et d’être un cukold, je vais déjà vous parler de paraphilie ! Même si la pratique du cuckolding est une pratique sexuelle dans un sens, c’est aussi une attirance. Sur le plan de l’etymologie, une paraphilie signifie en grec (Para : auprès de, à côté de, et Philia : amour) et qui se résume comme une attirance ou pratique sexuelle qui diffère des actes traditionnels de la sexualité. Exprimé ainsi, il est difficile de s’y retrouver.

À la base, ce terme (paraphilie) a été créé par Friedrich Salomon Krauss en 1903 et fut utilisé dans certains milieux psychiatriques. Déjà, cela commence mal. Il fut employé pour remplacer le mot « perversion », considéré comme étant un terme péjoratif. Puis, il a fallu attendre les années 1970, pour que ce terme désigne les intérêts sexuels inhabituels ou alternatifs. Mais c’est en 1980, que ce terme trouve plus de signification, remplaçant ainsi la déviance sexuelle, pour devenir une sorte de fantaisie, du désir d’un comportement sexuel intense.

Cela inclut des actes tels que l’exhibitionnisme, le fétichisme, le masochisme, le travestissement, le voyeurisme et bien entendu, le cukolding ! Attention cependant, la paraphilie est à distinguer du trouble paraphilique. En effet, ce dernier est un trouble d’ordre mental dû à des problèmes psychiques et comportementaux, parfois associés à des dysfonctionnements sexuels. Bref, la paraphilie n’est pas une insulte, une injure ou un terme péjoratif en soit, mais plutôt une manière de décrire certains actes sexuels.

Mais qu’est ce que le cuckolding et être un cukold ?

Le « Cuckolding » est un terme qui dérive du mot anglais « Cuckold », qui signifie « cocu ». Et d’ailleurs, le terme « cocu » est issu lui-même du mot « cuckoo », le coucou, qui fait référence au comportement de la femme de cet oiseau qui pond ses oeufs dans les nids des autres oiseaux. Assez particulier tout de même ! Mais saviez-vous que cette pratique n’est pas aussi récente qu’on ne le pense ? Il y avait déjà, il y a bien longtemps, des estampes japonaises sur ce sujet ! On peut aussi citer Louis 1er d’Orléans comme exemple, le roi Candaule et le poème d’Hérodote et bien d’autres exemples à citer.

Différence entre cuckolding et adultère

Mais si on revient sur le terme « Cuckolding » ou « Cuckold », c’est selon moi, une pratique de couple dans laquelle le conjoint accepte que sa compagne puisse avoir des rapports sexuels extra-conjugaux et prend plaisir à cet état de fait. Il est possible que le conjoint accepte cette paraphilie par soumission, par acceptation, par plaisir, mais aussi pour d’autres raisons. Car oui, il n’existe pas qu’une seule manière de pratiquer le cuckolding !

Cela diffère complètement de l’adultère, où le conjoint ou conjointe n’est pas au courant qu’il ou elle est trompé(e). Dans le cadre du cuckolding, le conjoint est ici parfaitement au courant de la situation, volontaire et peut même parfois rentrer dans la peau de son rôle pour y trouver du plaisir.

Une question d’acceptation

Ici, le conjoint accepte que sa conjointe puisse avoir un ou plusieurs amants, qu’ils soient de passage ou plus réguliers. Quant au conjoint, celui-ci apprécie et devient excité à cette idée, restant fidèle à sa conjointe, s’abstenant d’avoir des relations avec d’autres femmes, et même sa propre femme. Il peut également, selon le niveau de pratique et d’acceptation de chacun, pratiquer un cunnilingus pour nettoyer sa femme après l’acte. Par exemple, après un « creampie », une éjaculation interne, voir même accepter et favoriser la mise en place d’un gang-bang.

Évidemment, ceci n’est qu’une petite partie des explications au sujet du cuckolding et d’être un cukold. Car en réalité, il y a beaucoup plus du subtilité à ce niveau qu’une simple explication telle que celle-ci. Et c’est pourquoi j’ai décidé, entre autres, d’écrire cet article.

Pourquoi parler du cukolding et d’être un cukold ?

Faut-il forcément une raison pour s’exprimer sur un sujet ? Oui et non. Pour ma part, si j’ai décidé d’en parler sur le site, c’est pour plusieurs raisons ! D’une part, les termes « cuckolding », « cuckold », « cuck » ou encore « candaulisme » dans sa version française sont de plus en plus répandus ou tout du moins recherchés sur Internet. Il est vrai que depuis plus d’une quinzaine d’année, les recherches Google montrent une évolution assez forte du volume de recherches à ce sujet !

Une requête grandissante

Alors, non, ce n’est pas l’effet « Fifty Shades of Grey » qui suite à la diffusion du film, affole les moteurs de recherches (notamment sur le mot clé, fist ou fisting), mais plutôt d’un réel intérêt, d’une curiosité grandissante dans nos sociétés ou tout simplement par curiosité d’apprendre une nouvelle chose dans le domaine du sexe. C’est une première raison !

Une envie d’en parler

Autre point, j’ai envie d’en parler, car il s’agit d’une paraphilie et il est vrai que certaines personnes peuvent se sentir mal à ce sujet ! Et le fait de partager cela avec d’autres personnes ou de se rendre compte qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé, peut rassurer et faciliter l’acceptation de soi et de ses préférences sexuelles.

Mais le dernier point me semble aussi important, puisque d’une certaine manière, je suis intéressé par le sujet, et même un peu plus. Je ne vais pas vous faire tous les écueils de cette pratique, ni même philosopher (trop) à ce sujet, mais tenter de l’aborder selon mon point de vue, tout en vous partageant mes impressions, mes ressentis et mon idée de la chose.

Cuckolding et Cuckold, qu’est-ce que cela apporte, pourquoi et comment ?

C’est bien beau de vous parler de « cuckolding », de « cuckold », mais au final, cela n’explique pas, pourquoi certains hommes sont attirés par cette paraphilie ? Mais aussi, qu’est-ce qu’ils obtiennent et comment font-ils la part des choses pour en tirer du plaisir ? Car encore une fois, cela va à l’encontre des choses qu’on nous apprend depuis tout jeune ! Que ce soit la monogamie, le mariage, le couple, la fidélité, bref, tout ce qui est « normal » (soit disant) dans notre société. Il est temps de vous expliquer tout cela.

Pourquoi être un cukold et le cukolding peuvent exciter ?

Pour revenir au sujet de l’article et à cette paraphilie, je rappelle qu’il s’agit d’un concept où l’homme (le conjoint) prend plaisir à voir sa femme (sa conjointe) avoir des pratiques sexuelles avec un ou d’autres hommes. Mais pourquoi cela peut exciter ? Et si ce n’est pas pour une raison d’excitation, pourquoi certains hommes sont pratiquants ou demandeurs ? À vrai dire, il peut y avoir plusieurs raisons, en fonction de chacun.

Un état de fait

Il peut s’agir d’un état de fait ! L’homme n’est plus en état d’avoir des rapports sexuels avec sa femme, que ce soit pour des raisons médicales, d’âge ou autre. Afin de garder une excitation et du plaisir, la pratique du cuckolding lui permet d’en un certain sens de continuer à en avoir au travers d’une tierce personne. Mais cela peut être aussi pour offrir la satisfaction sexuelle que leur conjointe mérite et qu’ils ne peuvent offrir seul.

Ma femme plaît aux autres

Autre raison, le fait de savoir que sa femme plaît à d’autres hommes ! Cela la rend encore plus désirable et sexy. C’est ici, une question de fierté masculine à mon sens ! Une sorte de satisfaction personnelle, mais pas une considération de la femme comme un trophée. On peut aussi ressentir une sensation de jalousie, mêlé à de l’excitation ! C’est aussi, pour certains, une sorte de compétition, d’être meilleur que l’amant de sa conjointe, d’être plus « fertilisant » que lui. Et cela peut être aussi dû à un rejet de la stigmatisation sociale, d’un rejet du modèle monogame. Bref, à vrai dire, des raisons, ils en existent un grand nombre et celles-ci peuvent être divergentes d’un homme à un autre.

Pourquoi on peut avoir envie de cuckolding ?

Même si ce sujet rejoint un peu le précédent, je fais un distinguo entre l’envie et l’excitation. L’envie est la raison, l’excitation en est la cause. Et là aussi, on peut y voir plusieurs possibilités. L’une d’entre elle, c’est de mettre en priorité, le plaisir de sa conjointe. C’est un point que je comprends, puisqu’il s’agit d’une idée que je partage. J’ai très souvent à l’esprit le plaisir de Kitty et c’est un point important pour moi. Savoir que sa conjointe est satisfaite sexuellement et d’en être la raison, directe ou indirecte, c’est gratifiant.

Peur, appétit et capacité

Dans ce sens-là, c’est aussi, la peur de ne pas assez satisfaire sa conjointe, soit pour son appétit sexuel important, soit par simple idée préconçue de ne pas en être capable. Et de ce fait, plusieurs amants sont nécessaires pour y parvenir. On peut aussi y voir, dans cette paraphilie, la mise en avant de la femme, de son pouvoir et de sa puissance ! La femme forte, une expression du féminisme !

Femme forte mais l’home aux contrôles ?

Mais en même temps, l’homme reste au contrôle de la situation. C’est à la base lui qui choisit d’accepter le cuckolding ! Et, statistiquement, cela reste un fantasme majoritairement masculin, à la demande de l’homme, amenant ainsi ma réflexion à vous dire, que la femme n’est pas tant que cela en possession du pouvoir. Bref, ce ne sont pas les raisons qui manquent à l’envie de pratiquer le cuckolding !

Imaginer, pratiquer ou simplement l’idée ?

C’est une question censée ! Et j’ai presque envie de dire qu’il y a une certaine logique à ce niveau ! En effet, on ne pratique par le cuckloding sur un coup de tête, comme ça, simplement parce que vous avez lu un article à ce sujet. Imaginer, cela peut parfois être sufisant. Avant de faire le grand saut, il est peut-être préférable de commencer plus doucement.

Ecouter et imaginer

Cela peut se résumer à écouter sa conjointe vous raconter ses rencontres du jour, mêlant en partie la réalité et l’imagination ! Peut-être aussi, prendre plaisir et être excité à l’idée d’écouter les aventures passées de sa conjointe avec d’autres hommes ! Encore une fois, l’imagination et notre cerveau sont de puissants organes et jouent un rôle prépondérant dans notre plaisir. Mais faut-il imaginer sa partenaire ou simplement l’idée ?

Sa partenaire en exemple ou juste l’idée ?

En effet, il y a un autre point que je souhaitais aborder sur la partie « imaginaire ». Il y a un distinguo à faire entre imaginer ou voir sa partenaire avoir des relations sexuelles avec d’autres hommes et l’idée qu’une femme mariée puisse avoir des relations avec d’autres hommes. En effet, le cuckolding est une paraphilie, une excitation d’une situation choisie. Je ne sais pas vraiment comment l’expliquer, mais je viens de vous parler juste avant qu’imaginer peut parfois être suffisant.

Ici, je faisais référence à l’idée d’imaginer sa partenaire, mais cela peut aussi se traduire par imaginer tout court. On peut être excité et attirer par une femme qui rentre dans le jeu du cuckolding, mais qui n’est pas votre conjointe réelle. Mais aussi imaginer justement sa conjointe dans ce cadre. Il y a donc une part des choses à faire à ce niveau. Est-ce que c’est le fait que ce soit ma conjointe qui m’excite ou la situation (l’idée) ? Je ne sais pas si je suis assez clair, j’espère que oui.

Les conseils que l’on peut écouter

Je ne suis pas forcément le plus à même de vous donner des conseils sur ce point. Cependant, mon expérience et ma culture de la sexualité au sens large, m’offrent des manières de voir les choses que d’autres n’ont pas forcément. Et encore une fois, le but de cet article n’est pas de vous offrir un guide du cuckloding, mais un partage d’idée, un constat, le tout mêlé à ma propre idée de la chose.

Les règles s’appliquent

Comme dans toutes pratiques sexuelles et devrais-je dire, dans toute relation de couples, les règles restent les mêmes ! Il faut discuter, s’écouter, écouter l’autre, partager ses sentiments, ses sensations, ses craintes, remettre les choses à plat, s’assurer que son ou sa conjoint(e) soit toujours en phase avec la situation et les envies de chacun. Comme indiqué un peu plus haut, pourquoi ne pas commencer avec des histoires fictives ! Là encore, c’est l’imagination qui prend le lead ! Cela peut se faire aussi par un moyen détourné, si je peux dire ainsi, en incorporant un élément externe au centre de la pratique !

Des exemples détournés

Je pense notamment au masturbateur Edward de Tantaly que nous avons testé ! Cela reste un torse avec une bite, mais ce n’est qu’un objet, c’est peut-être plus facile pour une première approche. Et si vous n’avez pas un tel objet, un gode peut largement faire l’affaire à moindre mesure. D’ailleurs, c’est le cas du gode Vixen Maverick, que Kitty appelle Alejandro, son amant fictif !

Jalousie positive uniquement

Cela rejoint d’ailleurs l’idée de faire attention à la jalousie. Celle-ci ne doit pas être négative. Comme je l’ai indiqué précédemment, la jalousie peut rentrer dans l’augmentation de l’excitation ! Il faut qu’elle reste une jalousie positive et non négative. On peut aussi imaginer envoyer sa partenaire en mission sexuelle, comme la création d’un compte sur un réseau social pour exciter d’autres hommes ! À vrai dire, là aussi, c’est à vous de trouver votre rythme de croisière !

Etre spectateur ou acteur ?

Lorsqu’on parle de cuckolding, il y a plusieurs types et plusieurs manières de pratiquer. Une des grosses différences, c’est que l’homme est spectateur ou acteur de la situation. Il y a des cas où l’homme n’est ni acteur, ni spectateur. En fait, il n’est même pas là quand cela se déroule. C’est du libertinage, mais à sens unique et uniquement pour la femme. Il y a aussi le cas de figure de l’homme qui n’est que spectateur, voyeuriste, restant dans un coin à observer, à se branler ou pas (si celui-ci ne dispose pas d’une cage de chasteté par exemple). Mais on peut aussi être acteur ou plutôt réalisateur, en participant, en donnant des consignes. Là aussi, ce n’est ni noir, ni blanc.

Humiliation ou pas ?

Dans la pratique du « cuckolding », l’humiliation est un élément qui peut rentrer en compte ! Certains couples l’appliquent, d’autres non. Cela dépend encore une fois de la manière dont vous avez envie de pratiquer cette paraphilie.

Pas fan de l’humiliation

Pour ma part, dans mon imagination, je ne suis pas partisan du fait d’être humilié. Je peux comprendre l’excitation qui peut en découler, certains « cuckolds » apprécient d’ailleurs se sentir rabaissé, car cela leur amène une forte excitation. C’est le principe de soumission et domination en un sens. Mais d’autres n’aiment pas cela. Et à vrai dire, personnellement, je fais partie du second groupe. Pourquoi ? C’est un peu ambigu !

Je choisis et non je subis

D’un côté, je considère que je reste aux contrôles des choses. C’est moi qui choisis d’accepter le cuckolding ou l’idée du cuckolding. Je reste donc en pleine possession de mes moyens. Je ne souhaite pas me sentir moins viril, moins compétent qu’un autre et tout simplement être rabaissé. Je ne subis pas, je participe. Et de ce fait, l’humiliation n’a pas vraiment sa place. Mais cela reste mon point de vue, car comme je l’ai indiqué, c’est un peu ambigue.

Une question d’égalité ?

L’humiliation passe également par la mise en avant du pouvoir de la femme sur l’homme ! De sa liberté, de sa puissance et de son statut. Dans mon concept, je reste partisan d’un partage, d’égal à égal, de consentements à consentis afin que chacun puisse trouver sa place dans l’histoire. C’est le même principe que l’échangisme par exemple. Mais tout ceci reste, pour le moment, à l’état de fantasme, d’imagination et d’imaginaire. Et dans ce cadre-là, on peut se permettre bien plus de choses.

Cuckold ou Hotwife ?

D’ailleurs, je n’ai pas évoqué une chose qui me semble être également liée à l’humiliation et au cuckolding en général. En fonction de vos préférences, vous pouvez être plus adepte du fétichisme de la « hotwife » que du « cuckold ». Et c’est clairement ce à quoi je me rapproche le plus. Dans le concept de « Hotwife », il y a l’idée de dire « J’ai une femme vraiment chaude et j’en suis fier, tu as envie d’elle ? » et le « Cuckolding » qui repose plus sur l’idée que les hommes contrôlent les femmes et qu’ils n’en sont pas capables. D’où l’humiliation, si leurs femmes baisent avec d’autres hommes.

Un autre rapport de pouvoir

Ce n’est pas la même relation de pouvoir vis à vis de cette paraphilie. Le fétichisme de la « Hotwife » se rapproche plus de l’idée d’offrir sa femme pour une rencontre sexuelle en tant que fierté masculine. C’est l’idée de partager sa femme comme un cadeau sans la partie humiliante que j’ai décrit précédemment.

Hotwife débutante ou confirmée ?

Bien entendu, une hotwife débutante, n’aura sûrement pas les mêmes pratiques qu’une hotwife confirmée, ni les mêmes pratiques qu’un couple bien ancré dans cette paraphilie. J’ai parlé tout à l’heure de gangbang organisé, vous vous doutez bien que ce n’est pas vraiment ce que l’on va pratiquer pour débuter. On peut trouver des fantasmes de « breeding », le fait de se faire « enfanter » par un autre, le bull, comme on dit. Il peut s’agir d’une pratique dite « Bareback », c’est-à-dire, sans protection avec un certain culte du sperme ou encore le fait qu’il s’agit d’une BBC (Big Black Cock) pour ceux et celles qui en sont friands. Quoi qu’il en soit, débutante ou confirmée, on ne fait pas n’importe quoi, n’importe comment. Mais cela, c’est une autre histoire.

Cuckolding et cuckold au féminin, çela existe ?

Il est vrai que l’on parle de « cuckolding », de « cuckold », mais tout ceci ce rapport à l’homme. Mais est-ce que cette paraphilie s’applique également à l’inverse ! Oui, même si c’est moins répandu. Il s’agit du « Cuckquean » ou « Cuckqueen » selon les cas. Ici, dans cette sous-culture de ce fétichisme, paraphilie ou pratiques sexuelles, vous la nommez comme vous le souhaitez, l’homme joue ici le rôle de dominant sexuel, alors que la femme joue un rôle de soumise. Cependant, cela est très réducteur, car là aussi, il existe plusieurs formes ! Cela peut être aussi varié que le statut du cuckold, il n’y a pas qu’une manière de pratiquer le « Cuckqueanry ».

Conclusion sur le cuckolding

Difficile de conclure un tel sujet ! J’ai l’impression de n’avoir abordé qu’une petite partie de celui-ci ! Et l’impression d’avoir oublié plein de choses. Vous avez surement raison. Comme je l’ai indiqué, c’est un sujet que je ne maîtrise pas dans son ensemble, mais qui me paraissait utile à traiter. Dans le cukolding et le concept du cuckold/hotwife, rien n’est figé, rien n’est identique d’une situation à une autre. Chacun trouve sa manière de pratiquer cette paraphilie, selon ses limites, envies, craintes, et même selon le moment. C’est avant tout une pratique de couple, je ne la conçois pas autrement et j’espère que vous aussi. Moralité, faites vous plaisir avant tout, dans le respect et dans le consentement mutuel, cela ne peut vous faire que du bien.