Parlez de psychologie dans le domaine de la sexualité, ce n’est pas vraiment mon fort. Quoique, je me débrouille plutôt bien en général. Tentons tout de même de ne pas trop faire de psychologie de comptoir. Comme toujours, une pratique sexuelle se réalise sur des bases de respect et de confiance et dans la pratique anale, on ne peut pas mentir. Inutile de dire que çà vous fait du bien, si vous avez mal durant la pénétration. Ça se voit tout simplement ! Et de même, à l’inverse, si vous prenez du plaisir, inutile de le masquer pour des raisons de hontes ou de culpabilité.

Psychologie de la sodomie, un acte intime

Dans tous les cas, la sodomie (ou plus vulgairement : se faire enculer) reste une pratique à part pour plusieurs raisons et de ce fait, vu qu’elle touche énormément à l’intime, il ne faut jamais forcer votre partenaire, que ce soit physiquement ou moralement à entreprendre cette pratique. Cet acte doit devenir un plaisir mutuel et non égoïste. Mais s’il est difficile pour une femme de se lancer dans la pratique de la sodomie pour la première fois, c’est encore plus difficile pour un homme. Et là, il y a un sacré paquet de blocage psychologique qui rentre en jeu.

La sodomie, croyances et superstitions

La première chose, c’est de savoir si la pratique de la sodomie est contraire à vos croyances, par forcément religieuses, mais surtout personnelles. Communiquez sur le sujet, sur vos craintes et sur vos désirs ne peut amener que sérénité lors du passage à l’acte. Certes, ce n’est pas évident de parler d’un tel sujet, mais une fois encore, négligez la communication, c’est plonger son couple dans le trou noir. Çà, c’est de la psychologie !

Une histoire de questionnement et de psychologie

Mais la sodomie, de par sa particularité, présente un questionnement pour certains. Dans tous les cas, l’acte de la sodomie est intense. Émotionnellement ou physiquement, vous serez submergé d’émotions. Doit-on pratiquer la sodomie dans un cadre ou un autre ? Certains envisagent la sodomie uniquement dans un cadre de sentiment amoureux, d’autres, ne pratiquent que dans un cadre purement sexuel. Pour ce questionnement, l’homme peut penser que la sodomie avec sa femme fait qu’il la considère comme une salope sans nom. Tout est une question de dialogue.

La sodomie, un aspect psychologique

Mais les aspects psychologiques sont bien plus nombreux. La sodomie étant la pratique la plus éloignée du but procréatif, le mental est impliqué et l’interdit aussi. On pense que c’est contre nature, alors que nombreux animaux pratiquent cet acte. L’homme est un animal comme les autres pourtant. D’autres pensent que la sodomie est sale, qu’il s’agit d’une perversité de l’homme. Je pense tout simplement que vous êtes conditionné par la société pour penser ainsi. Pire encore, pensez que la sodomie est un acte homosexuel. Aux dernières nouvelles, les homosexuelles pratiquent plus souvent la fellation que la sodomie. Nombreux couples homosexuels ne pratiquent pas la sodomie.

On peut également parler du blocage psychologique de l’homme recevant une sodomie dans le cadre d’un couple hétérosexuel. Mais également du blocage de la femme par rapport à cela. L’image de l’homme étant celui d’une personne forte, de puissance et de protection n’est plus la même lorsqu’il s’agit pour lui d’être récepteur de la sodomie.

La sodomie, une question d’homme

Pourtant, le problème de la sodomie dans un couple hétérosexuel est souvent lié à la femme car l’homme, s’il est un peu curieux, a déjà eu loisir de découvrir son anus seul et d’en ressentir certaines sensations. Mais reste la question de se sentir jugé lorsque l’on parle de sodomie. Une femme peut être bouleversée par l’image de la masculinité si son homme souhaite se faire sodomiser.

La sodomie et l’autre

Encore une fois, on entend souvent la question suivante : « Comment convaincre ma femme de se laisser sodomiser ? » Cette question n’a pas de réponse. On ne peut pas convaincre quelqu’un qui ne veut pas l’être et qui n’éprouve pas de désir. Dans ce cas présent, ce serait la contraindre à s’exécuter. Pour ma part, je connais une solution qui fonctionne mais qui ne sera pas acceptée par la majorité. Si vous souhaitez sodomiser votre femme, messieurs, commencez par lui proposer de vous sodomiser. Je sais déjà ce que vous vous dites et pourtant, quoi de plus convaincant . En lui montrant que vous êtes prêt à vous faire sodomiser par elle, vous lui montrez que vous-même être prêt à accepter cette pratique. À moins qu’elle soit choquée à cette annonce, elle sera forcément rassurée et intriguée. Mais ici encore, tout dépend des hommes et des femmes. Pour ma part, c’est une approche que je trouve très intéressante. J’atteste de son efficacité.

La sodomie et soi-même

Pourquoi ? Être une femme et accepter cette situation, c’est se rendre compte, par observation, du plaisir qu’elle peut procurer à l’autre. C’est surement la manière la plus efficace de convaincre. Et puis pour l’homme, c’est le moyen de se rendre compte du plaisir anal que l’on pourra procurer chez l’autre. C’est d’ailleurs ma philosophie du sexe. Apprendre à prendre du plaisir d’un acte que l’on donne et savoir le recevoir à son tour.

La sodomie dans le couple

Considérez la sodomie d’égal à égal dans un couple, c’est sûrement le meilleur moyen de l’instaurer. Du coup, dans une telle situation, il n’y a plus de sentiment d’humiliation mal vécue. Pour ma part, je pense sincèrement qu’il n’y a aucune humiliation à ressentir lorsqu’on choisit de pratiquer un acte sexuel. Prendre du plaisir n’est pas humiliant ! Ceux qui considèrent la sodomie comme telle sont souvent ceux qui n’y ont jamais gouté. Mais croyez-moi, on aura l’occasion d’en reparler prochainement.