Je vais vous parler du DIU au cuivre. Comme je vous l’ai expliqué dans un précédent article, j’ai décidé d’arrêter la pilule. Je ne souhaite pas procréer actuellement donc, il me fallait vite une solution de repli. Je dis vite car, j’ai arrêté la pilule d’un coup et que je suis une psychopathe des retards de règles… Donc vous imaginez bien que je ne peux pas rester plus de quelques semaines avec un mec très demandeur et des préservatifs. Évidemment le préservatif reste LE contraceptif indispensable mais, je le vois davantage comme une protection contre les MST et IST.
Vous imaginez bien qu’en couple établit c’est difficile et contraignant de passer une boîte de 12 par semaine… On en avait certes une tonne à tester mais, c’est chiant il faut être honnête ! Les capotes étaient bien en attendant une autre solution et cette solution fut le DIU au cuivre.
Choix du DIU au cuivre, le Dispositif Intra-Utérin ou le stérilet au cuivre
Sommaire
Pour faire ce choix de contraceptif, je me suis basée sur quelques critères fondamentaux pour moi. Les voici, classés par ordre d’importance, de mon point de vue. Cela ne veut pas dire que ce sont les seuls critères à prendre en cause.
- Un contraceptif efficace
- Un contraceptif peu contraignant
- Et qui n’est pas un médicament contenant des hormones
Un contraceptif efficace
C’est le critère numéro 1. Sinon, nous aurions choisi la méthode du retrait, comme plein de monde. Mais, je n’avais pas envie de tomber enceinte au bout de deux semaines ! Et puis, ce n’est vraiment pas une solution.
Un contraceptif peu contraignant
C’est pour ça que les préservatifs masculins et féminins ont vite étaient rayés de la liste. Mettre une protection à chaque partie de jambes en l’air ne me disait rien ! De la même façon, ça élimine la cape cervicale et le diaphragme.
Un contraceptif qui n’est pas un médicament, qui ne contient pas d’hormones
Quand on en arrive là, il reste trois choix possibles, le DIU au cuivre, la stérilisation masculine ou la stérilisation féminine. Comme je n’aime pas trop les décisions radicales, le grand gagnant fut le DIU au cuivre (ou stérilet au cuivre).
Avec mes critères, un choix s’impose, le DIU au cuivre. Cependant, le stérilet à mauvaise réputation, quelques recherches se sont imposées pour se rassurer et se faire un avis concret sur la situation.
Pourquoi le stérilet au cuivre à mauvaise presse ?
En effet, le stérilet au cuivre est mal vu, rien que son nom est révélateur. Pendant longtemps, les stérilets ou plutôt les DIU étaient posés uniquement sur des femmes qui avaient déjà accouché car ce dispositif pouvait les rendre stériles. Je ne sais pas si c’était effectivement le cas ou une légende urbaine mais, je sais qu’aujourd’hui, ce n’est pas (plus) le cas. C’est d’ailleurs pour cette raison que ce contraceptif ne s’appelle plus « stérilet » mais « Dispositif Intra-Utérin ». Avec mes infos, je décide de prendre un rendez-vous chez le gynéco pour mettre tout ça au point et établir un plan d’attaque !
Consultation du gynéco
Je me retrouve donc face à mon gynéco, bien déterminée à bazarder mes capotes et à trouver un contraceptif efficace, pas relou et sans hormones. Du coup, je lui parle du DIU au cuivre et bizarrement, il me suit. Je ne sais pas si j’étais trop sûre de moi ou si les gynécos se foutent de nos moyens de contraception mais, encore une fois, il va dans mon sens.
Non pas que cela me gène mais, j’aime savoir, j’aime connaître toutes les options et là j’avoue être un peu déçue. il s’avère que j’avais fait beaucoup de recherches et que j’étais à peu près certaine de mon coup mais, je n’aime pas ces comportements… Je suis assez mûre et sais me faire une idée mais, une gamine de 19 ans aura besoin de beaucoup plus d’explications… Bref, on est tous les deux OK pour le DIU au cuivre mais avant, il doit vérifier un truc…
Pourquoi choisir un ou une gynéco et comment ça se passe ?
Et c’est à ce moment précis où je me suis dit que même si un généraliste pouvait faire cette consultation, voir directement un gynéco c’est mieux ! En effet, après avoir vérifié que je n’étais pas enceinte, il a vérifié si mon utérus pouvais être capable d’accepter le DIU. Il m’a donc inséré une tige dans le vagin et s’est assuré que le col de l’utérus était assez accueillant.
La tige est entré avec une petite douleur vive et rapide. Conclusion, on peut partir sur un DIU, une petite taille mais, il ne garantit pas non plus que ça passe. Si la tige ne passait pas, on aurait trouvé une autre solution mais là, tout semble ok. Je repars donc avec une ordonnance chargée: stérilet, Spasfon à prendre 1 h 00 avant et anti-inflammatoires.
La pose du DIU au cuivre
Le jour J, je ne suis pas hyper à l’aise, je n’arrête pas de flipper sur la douleur et une chose est sûre, si je panique, je suis certaine d’avoir mal. Le serpent qui se mord la queue vous voyez…. Mon gynéco est sympa mais n’essaie pas de me rassurer, en même temps, il passe son temps à faire pondre des femmes. La douleur d’une pose de stérilet n’est pas comparable à celle d’un accouchement… Je suis une grande fille aussi, je veux que ça se passe bien et vite pour que ce soit plié une bonne fois pour toutes !
C’est le moment d’avoir mal
Avant de me « faire des misères » comme il dit, il vérifie que je ne sois pas enceinte et ensuite passe à l’action. Je dois dire que ça pique un peu, mais, j’essaie de me détendre. Un moment où j’estime que je ne peux plus supporter cette gêne plus longtemps, je lui demande si c’est bon. Je hurle et crie PUTAIN, « là c’est bon » ?
Je vous écris cet article 4 mois après et j’ai depuis oublié cette douleur mais, sur le coup, je percevais ça comme un déchirement, on est allé là ou personne n’était allé (heureusement) et ça pique… Une aiguille qui va loin, trop loin… Je repars donc penaude chez moi, c’est fait mais j’ai mal !
Les premiers effets de la mise en place
Le premier jour fut folklorique… La douleur persiste un petit moment, je ne vais pas vous dire le contraire mais j’étais au point ou je n’osais ni tousser ni péter de peur que le truc bouge et relance de plus belle la douleur !
Malgré les anti-inflammatoires, la première semaine fut terrible pour moi… Pas mal de saignements et très mal, un peu comme des règles hypers douloureuses. Au début, je me dis que ça va passer et puis non… Je refais des recherches et là, je me rends compte que beaucoup de femmes ont été dans mon cas. Cela me surprend un peu, mon gynéco a « oublié » de me parler de ça…
Des interrogations en pagaille
Je décide donc d’appeler le cabinet, on m’explique que c’est normal, et qu’en moyenne ça dure 6 mois. QUOI ?!? 6 putains de mois à pas péter, à ne pas baiser et à me tordre et personne ne me préviens avant ! Je suis assez en colère, il faut dire que je souffre vraiment et que j’apprends qu’on me dit uniquement ce qui m’arrange et ça me soûle…
Mon gygy me file donc un RDV pour vérifier que tout soit OK, un RDV 10 jours après la pose. Je ne sais trop quel procédé est entré en jeu mais, dès que j’ai su que j’allais le voir, ma douleur à disparut. Pas tout de suite mais, en 3 jours… J’ai donc annulé ce RDV et j’en ai pris un autre pour le suivi.
Le rendez-vous pour suivi gynécologique
Il est conseillé de retourné voir son gynéco 6 semaines après la pose pour voir si tout est en place, si le corps l’accepte et s’il fait son job. Ce n’est pas bien mais, les aléas de la vie ont fait que je n’ai toujours pas fait cette consultation. Il faut dire que je n’ai plus mal et que tout va bien mais, ce n’est pas une raison. Quoi qu’il en soit, je ne peux pas vous en parler…
Le constat du DIU au cuivre au début
La pose est délicate et douloureuse, je ne vais pas dire le contraire. Certaines ne sentiront rien, certaines ne pourront pas aller au bout. Moi, je me situe au milieu ! Les premiers jours ont été horribles pour moi, je me suis même demandé si je n’allais pas le faire enlever et repasser à ma bonne vieille pilule… J’ai un souvenir de douleur très forte, de faiblesse et d’énervement. J’étais très en colère de ne pas avoir été informée de ces désagréments archi courant ! Cerise sur le gâteau, Mogwai se plaignait de le sentir, sentir le cordon qui sort de l’utérus… Autant vous dire que j’avais envie de le claquer vue comment mon système reproductif me faisait mal !
Et à présent ?
Depuis, tout va bien, je n’ai pas de douleurs sauf pendant mes règles qui sont régulières. Les petits saignements se sont arrêtés très vite et contrairement à une légende urbaine de flux énorme pendant les règles, le mien n’a pas changé. Pour l’instant, ce contraceptif me convient très bien même si je devrais le changer dans quelques années. Je n’ai plus peur de tousser, d’éternuer, de péter, de baiser ou de me masturber. OUF !
Et Mogwai ? Un retour sur le DIU au cuivre ?
Évidemment, comment écrire un article comme celui-ci sans avoir le retour de Mogwai sur la question après plusieurs mois d’adaptation à ce dispositif ? Est-ce que celui-ci est toujours contraignant ? Voici son retour.
Car je me suis fait prescrire un DIU au cuivre et j’ai peur d’aller me le faire poser, voilà plus d’un an que je repousse. Et bien je crois que je vais continuer à choisir parmi la palette de plaisirs variés pour moi comme pour mon partenaire. :/
Juste une petite question Lilou: tu avais arrêté la pilule depuis combien de temps avant la pose du DIU?
Car si cela fait moins d’un mois que tu a arrêté la pilule, j’ai le plaisir incommensurable de t’annoncer que ta vie sexuelle et ton désirs vont être sacrément décuplés dans les semaines à venir et ce durablement! (pour le plus grand plaisir de Mogwai)
Je bénie le jour où j’ai décidé de l’arrêter! 😉
Par contre je suis un peut déçue de l’effet de cet article sur ta motivation… Je ne veux en aucun cas dissuader une femme de se faire poser un stérilet au cuivre… Je sais que si j’avais été mieux informée des effets « secondaires » et bien je n’en aurai pas eu ou du moins pas aussi longtemps.
Cela a été pénible mais 5 mois après je relativise beaucoup plus !!
Reprends un rdv gynéco, parle avec lui, pose lui des questions et prends les bonnes décisions !
Tiens nous au courant et n’aise pas peur !
Mais quand on a déjà peu, ça ne rassure pas non plus.
Je n’ai pas vraiment peur de la douleur pour tout t’avouer (même si je suis une très mauvaise malade ^^). J’ai surtout peur que cela me gène par la suite dans mes rapports et j’ai peur que mon partenaire le sente, ce qui est souvent le cas.
Pourtant, la pénétration me manque énormément, surtout depuis que ma libido a fortement augmentée: j’ai l’impression d’avoir une adolescente surexcitée à la moindre occasion!
Heureusement, nous avons de nombreux amusement, ce qui m’a conduit sur votre site et me donne aujourd’hui envie d’y poser des commentaires.
Merci pour ta gentille réponse Lilou: je te tiendrai au courant si je passe le pas prochainement.
J’ai lu cet article avant d’aller me faire poser un DIU en cuivre et j’avoue que du coup j’y suis allé avec pas mal de crainte par rapport à la douleur. Mais bon décision était prise et dans l’ensemble je ne suis pas douillette.
Du coup j’avais envie de faire un retour de mon experience qui a été bien moins désagréable ! Sans vouloir en aucun cas minimiser celle de Lilou !
Pour ma part je suis maman et ai accouché par voie naturelle. La pose a été effectuée par une sage-femme très douce et qui m’expliquait bien le déroulement de la pose. Pose, détail très important, effectuée au moment des règles (sous pilule la date était facile à prévoir pour le RDV), c’est important car à ce moment là le passage du col est plus ouvert et donc moins douloureux.
C’est un moment pas très agréable mais pas très douloureux non plus pour moi. Pendant 2 – 3 jours ensuite j’ai eu quelques douleurs comme des courbatures après avoir fait trop d’abdos mais pas bien plus. Pas besoin de prendre d’antidouleur !
Pour ce qui est de mon chéri il me dit qu’il ne le sent pas et ne l’a jamais senti.
A part ça des règle un peu plus abondante mais à peine. J’ai donc envie de conseiller ce moyen de contraception très peut contraignant je trouve et pas bourré d’hormones, car pour moi la pilule a été très néfaste et a mis ma libido à zéro… pas facile a vivre ni pour moi ni pour mon chéri.