Note de l'auteur
- Noté 4.5 stars
- Incroyable
- Ravening : Les Voraces
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- Aspect
- Texture
- Utilisation
- Efficacité
Cela fait très longtemps que je n’ai pas publié d’avis dans le domaine des bouquins érotiques et autres et c’est pourquoi je vous présente, Ravening : les Voraces ! Oui, une BD érotique et je dirai même plus un comics érotique américain ! J’ai lu quelques comics étant adolescent, mais au final, très peu. Mais j’avoue que je prends plaisir à lire des comics et BD érotiques en ce moment. Enfin à vrai dire, depuis que j’ai découvert Ravening ! Je vais donc vous faire un retour sur ce comics de la collection Tabou BD ! La dernier avis BD du site était sur la BD Small Favors de Colleen Coover. Il est temps de se rattraper !
Les informations techniques sur Ravening
Sommaire
Avant de parler du comics en lui-même, parlons un peu technique ! Ravening est un très beau livre avec couverture cartonnée solide. Franchement, c’est de la qualité. Très bonne qualité d’impression, ça fait plaisir d’avoir un tel ouvrage dans les mains. Vous avez 240 pages en tout qui tiennent dans un format 17,6 x 26,6 cm, pour un poids de 979 grammes. Ce n’est pas le genre de bouquin que l’on peut transporter partout. Moi j’aime bien ce format, encore une fois, on a vraiment un ouvrage de qualité.
L’univers de Ravening
Pour vous parler un peu de l’univers de Ravening : Les Voraces, il s’agit d’une histoire de vampires. L’univers présenté par Jai Nitz fait le constat d’un monde où les vampires ont envahi le monde. Évidemment, un peu comme dans Vampire The Masquerade, le pouvoir se répartit entre plusieurs confréries appelées ici des « Maisons ». Il y a Izzy Mortego, une femme-vampire qui a perdu son père, le seigneur de la Maison Mortego. Et puis Corrie Volmaan, une autre femme-vampire, héritière de la Maison Volmaan. Ils vont se marier pour renforcer leur position et allier leur maison, mais cela ne plaît pas à tout le monde.
Le découpage de Ravening
Au travers des 240 pages présentes dans Ravening, on trouve trois parties distinctes. Vous avez le premier morceau, le plus intéressant, qui s’intitule Ravening : noces de sang. C’est la partie dont le scénario est écrit par Jai Nitz dont je vous parlerai un peu plus bas. Les dessins sont de Jack Jadson et ce morceau représente le passage de la pages 5 à 70. Puis vous avez le morceau Ravening : Origines avec un scénario de William A. Christensen et Mark Seifert. Les dessins sont eux de Rick Lyon, le tout allant de la pages 71 à 142. Pour finir, le troisième morceau s’intitule également Ravening : Origines, toujours avec un scénario de William A. Christensen et Mark Seifert. Ici, les dessins sont réalisés par Albert Holoso, de la pages 143 à 206 (je crois). Le reste, c’est 33 pages dont je vous parlerai un peu plus loin.
Un petit mot sur Jai Nitz
Il est né en 1975 et c’est le scénariste d’un grand nombre de comics, plus d’une cinquantaine ! Il a travaillé dans de nombreux styles, comme les X-men, Spiderman, Batman ou The Green Hornet. Mais également sur The Phantom, Tron, Suicide Squade, Toshiro et Creepy. C’est également le scénariste de Hellina que je vais sûrement lire prochainement pour vous en faire mon retour.
Mon avis sur Ravening
Ravening, c’est donc une histoire de vampires. Une histoire de lutte de pouvoir. Des vampires, des satyres, des êtres qu’on n’aurait pas envie forcément de croiser tous les jours. Entre personnes emblématiques de l’histoire comme Izzy, Corrie, Secutor, Despair ou encore Rahpsody, c’est tout un univers sanglant et plutôt féministe que l’on retrouve.
Un comic avec des femmes fortes
Oui, je pense sincèrement que ce comic est féministe. On y trouve des femmes-vampires fortes, présentes, avec du caractère. Des femmes sexy, avec des formes, qui savent s’en servir. On sent clairement cette puissance qui imprègne les deux personnages principaux de la première partie. Ce ne sont pas des vulves sans poils qu’on y trouve ici, mais bien une revendication de montrer un pubis non rasé et entretenu. Un symbole fort je trouve.
D’ailleurs, il n’y a aucun acte de pénétration dans cet ouvrage. On y voit des cunnilingus entre vampires, mélange d’érotisme puissant et de voracité sanglante. Aucune pénétration, aucune fellation, ni membre phallique à part non charnelle. Le seul moment où on voit une pénétration est sur l’un des covers de fin avec deux femmes vampires, un dong pénétrant leur orifice anal.
De l’action, du style et des vampires
Oui, Ravening est teinté d’action. Avec de très beaux dessins. Un coup de crayon qui me rappelle certains comics que je lisais parfois étant adolescent. On y retrouve des passages avec de l’action directe, dans le présent. Ce sont principalement les phases de combat, d’intrigue mais aussi les phases érotiques. Des moments qui ne sont jamais pornographiques. Simplement un mélange d’érotisme fort mélangé au sang, à la violence.
C’est vraiment un mélange de sexualité et de brutalité sophistiquée. C’est sanglant, mais sans pour autant être vulgaire. On retrouve également des passages plus historiques, explicatifs. Des passages qui sont là pour expliquer le passé ou mettre en avant un passage de l’histoire afin de mieux cerner l’univers ou un personnage. On retrouve par exemple un épisode du Secutor ou encore Rhapsody. Deux personnages importants de Ravening.
Inspiration, traduction et dessins
N’étant pas spécialiste des comics, je ne pourrai pas faire de comparatif avec d’autres séries. Par contre, j’ai trouvé une certaine similitude en lisant Ravening avec la saison 5 d’American Horror Story. Il s’agit de la saison de l’hôtel, avec les vampires, notamment sur le partage des proies pour l’apport en sang. Ou encore un passage avec un ange qui donne de son sang pour sauver les deux femmes vampires, référence à de nombreux passages de cette saison avec Lady Gaga.
J’ai trouvé également que les textes du début étaient assez grossiers et où la traduction se faisait le plus sentir. Cela se ressent sur le premier quart du comic, puis le ton change et je trouve que ça devient plus agréable sur le plan littéraire. En tout cas, ça reste grossier, on ne mâche pas ses mots dans Ravening. Pour terminer, sachez qu’on retrouve 33 pages sur les 240 pages présentes, de covers alternatifs. Cela fait de Ravening, un semi comics-artbook. Il y a même un passage où une vieille vampire d’origine chinoise offre un dong énorme au couple de jeunes mariées vampire, les deux héroïnes de l’histoire. C’est quand même cool qu’il y a même des sextoys dans l’univers des vampires !
Conclusion sur Ravening
Au final, j’ai bien aimé ! J’étais un peu perplexe sur les premières pages, mais finalement j’ai bien accroché. Le scénario n’est pas évident à suivre, car il y a plusieurs histoires qui forment l’univers de Ravening, mais c’est clairement un plaisir pour les yeux ! Il se lit tranquillement en deux heures, plus ou moins suivant le plaisir que vous pouvez prendre à observer les détails des dessins proposés. En tout cas, ça m’a bien donné envie d’en découvrir plus dans cet univers de la BD/comics érotiques et autres ! Si vous avez envie de découvrir un comic sur les vampires, sanglant, érotique et plutôt féministe, alors Ravening devrait vous plaire !