Tester la cravache Spartacus, ce n’est pas forcément le plus aisé à faire dans le domaine des tests de sex-toys et autres accessoires érotiques. Comment peut-on en parler ? Pour un bon nombre d’entre vous, la cravache peut vous faire penser bien entendu à l’équitation. Mais également à des jeux BDSM où la douleur rentre en jeu. Et bien détrompez-vous, une cravache n’est pas forcément représentative de la douleur. C’est également un excellent outil de contrôle de l’autre, d’intimidation, mais également de caresses et de douceur. Vous me croyez pas ? Pour vous convaincre, je vous invite à lire notre test de la cravache Spartacus.
Packaging de la cravache Spartacus
Sommaire
Une petite étiquette pour accompagner le produit
Disons-le clairement, pour le packaging, il y en a pas. En même temps, je vois mal ce type de produit être contenu dans une très longue boîte. Ici, on a juste une protection plastique au niveau du manche de la cravache Spartacus pour le protéger. Petit souci à la réception, l’embout réalisé avec deux langues de cuir souple était décollé. Peut-être parce que le produit était en stock depuis longtemps, la colle ayant séché. Mais avec un peu de colle liquide et un peu de patience, l’embout était comme neuf.
Aspect et texture de la cravache Spartacus
La cravache Spartacus dans son ensemble
C’est du cuir ! Une bonne cravache en cuir de 52 cm de longueur, mais considérée tout de même comme une cravache courte dans la gamme de Spartacus. De couleur noire, avec un embout à mèche double en cuir d’une épaisseur de 2 mm, et un bouchon sur le manche estampillé du logo Spartacus selon la fiche descriptive, mais en réalité, pas de logo sur ce dernier. On peut dire que cette cravache à une certaine allure. Il s’agit d’une belle finition dans l’ensemble, malgré le petit souci évoqué plus haut que j’ai réussi à résoudre.
Aperçu du manche de la cravache spartacus
Question dimension, la mèche mesure 10 cm de longueur pour 4 cm de largeur et pour la tige et le manche, 1,5 cm de largeur pour 42 cm de long.
Utilisation et efficacité de la cravache Spartacus
Flexibilité des double langues de cuir de la cravache spartacus
Utiliser une cravache n’est pas bien compliqué. Il suffit de bien viser, de faire un bon mouvement de poignet et de ne pas trop hésiter. En effet, un coup de cravache bien placé même avec une certaine ferveur ne fait pas aussi mal qu’il n’y paraît. Ça peut paraître impressionnant, mais en réalité, il en est tout autrement. Les premiers petits coups de cravache que j’ai donné à Lilou n’étaient pas du tout fort mais elle ne sentait pas grand-chose. En y allant un peu plus fort, la double mèche claque mais ne délivre pas une douleur à la hauteur du son qu’elle dégage.
Le manche de la cravache Spartacus
Des avantages et des inconvénients
C’est un avantage tout comme un inconvénient selon ce que vous rechercher. Pour ma part, j’aime bien cette cravache car je peux forcer sur le mouvement pour faire résonner l’embout de la cravache sur les fesses de Lilou dans un bruit résonnant sans pour autant la blesser ou lui faire réellement mal. Cependant, attention, il faut bien viser. Si vous frappez sur une zone non prévue à cet effet, vous risquez de provoquer une douleur plus importante. Il faut donc y aller par progression. Pour au moins commencer à maîtriser votre angle de frappe et être en confiance avec la zone que vous visez !
On peut également s’en servir pour caresser les parties intimes de son partenaire. Bien sur, je n’ai pas hésité à me servir de la double mèche de cuir pour frotter celle-ci contre le clitoris de Lilou qui prenait plaisir à se retrouver sous ma directive. Et j’ai moi-même testé d’être celui qui reçoit les coups de cravache, attestant que la douleur n’est pas aussi forte que ce que l’on pourrait croire.
Conclusion sur la cravache Spartacus
La cravache Spartacus, un accessoire pour le BDSM
Au final, cette cravache Spartacus est un bel outil pour débuter. Mais elle ne conviendra pas aux initiés en recherche de sensations plus fortes. D’autres styles de cravaches permettront d’asséner une douleur plus aiguë sans trop d’efforts, alors que celle-ci permet de se prêter au jeu du châtiment. Ici, on joue avec des mouvements amples et appuyés lors des coups, sans pour autant amener sa partenaire au seuil de la douleur et du plaisir. Vu que l’on commence dans le domaine depuis quelques mois (en tout cas bien plus qu’à nos débuts), cette cravache Spartacus nous convient parfaitement pour le moment. Un produit de qualité pour les curieux du BDSM.
Cela donne envie de recevoir quelques coups bien placés.
Ce genre de cravache a en effet un côté beaucoup plus psychologique qu’autre chose 🙂
Par contre, je trouve dommage qu’ils n’aient pas fait plus attention au décollement de l’embout .. cela ne fait pas super pro … -_-
En revanche, si le paddle est petit pas question de rater la cible, sinon c’est la tige qui frappe, et cela devient du canning (frapper avec une canne).
En ce qui concerne celle du « vrai » sm, le paddle est plus long, plus large, mais simple (pas de double paddle). Plus la surface est large, moins la douleur au cm2 est forte.
Ma stratégie est la même que celle de mes cours de formation : on commence au martinet pour se faire le poignet, puis on passe à la cravache (avec long et large paddle) pour se diriger vers la longue cravache à court paddle.
Quand on est à ce stade (de cravache longue avec court paddle), on prend de l’élan et on vise bien : on frappe avec le paddle et on a mal, sans plus. On frappe avec le paddle ET le manche souple : on a très très mal. Si on frappe avec le manche seul, cela peut laisser des fesses mauves et gonflées.
Entre les deux, vous l’avez compris, toutes les nuances existent.
Résumé :
1, plus le manche est long, plus on a de l’élan et de l’énergie,
2, plus le paddle est court, plus on peut faire du canning avec douleurs et bleus.
CQFD
GC