Note de l'auteur
- Noté 4 stars
- Excellent
- La Pharmacienne d'Esparbec
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- Efficacité
Aujourd’hui, je vais vous parler du livre audio « La pharmacienne » écrit par Esparbec ! Oui, j’ai bien dit qu’il s’agissait d’un livre audio ! Tout comme Sex in the Kitchen que je vous ai déjà présenté. En effet, depuis que j’ai testé le service Audible d’Amazon et notamment l’espace consacré à la littérature érotique, j’ai cédé à la tentation. Esparbec, c’est un auteur que je ne connais que de nom. C’est donc l’occasion pour moi de découvrir son travail et ici, au travers de son roman « La pharmacienne« .
Critique de La Pharmacienne d’Esparbec en format audio
Sommaire
Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de vous faire la critique d’un ouvrage érotique ou/et pornographique. La dernière fois, c’était pour Ravening, une BD de Jai Nitz et Jack Jadson, mais aujourd’hui, c’est « La pharmacienne » qui est à l’honneur. Mais avant d’entre dans le vif du sujet, parlons un peu de son auteur, Esparbec !
Qui est Esparbec ?
Esparbec, c’est bien entendu, l’auteur de cet ouvrage. D’ailleurs, dans la version audio, la narratrice fait état de sa manière de voir et percevoir Esparbec. Ce n’est pas un auteur de littérature érotique, mais un véritable pornographe. Il a déjà publié une centaine de volume. Son écriture simple et directe, marche très bien. Ici, il ne s’amuse pas à jouer avec les mots, à faire des contorsions littéraires, mais simplement à décrire, tel un voyeur, ce qu’il nous raconte. C’est un auteur qui fait grimper la libido, qui ne mâche pas ses mots et qui place son lecteur comme un voyeur.
Les informations techniques sur La Pharmacienne
« La pharmacienne« , sous son format de livre audio, est disponible depuis le 7 août 2017 en langue française, édité par ABS-Multimédias. C’est une version lue par Nina Lips pour une durée de 5 heures et 39 minutes que l’on peut écouter sur Audible. Il s’agit bien sur de la version intégrale.
Quelle est l’histoire de La pharmacienne ?
« La pharmacienne« , c’est clairement un roman pornographique. Ici, il n’y a aucune métaphore. On y parle de cul de manière crue, avec une histoire familiale dans laquelle on y découvre les aventures de Bébé, de sa mère Laura Desjardins, de Bop (ou Beau), du cousin Ernest, mais aussi de Jérôme et Bertrand. Bébé n’est pas une sainte comme l’imagine sa mère. Et sa mère, n’est pas non plus aussi sainte que l’image qu’elle se fait de sa fille.
Pour vous donner un peu plus de détails, Mme Desjardins est pharmacienne. Oui, d’où le nom de ce roman, « La pharmacienne« . Laura Desjardins est une femme plutôt soumise, qui aime se faire dominer par Beau, le beau-père. Beau lui, est un bon à rien. Certes, il faut quelques efforts, mais il profite clairement des revenus de Laura pour se faire entretenir. Il fait les courses, mais il ne branle pas grand-chose au final. Un jour, Beau va surprendre Bébé en train de tailler une pipe à un jeune homme dans la cuisine familiale. Ce jour-là, Beau était revenu au foyer avec une tierce personne, Ernest, son cousin qui vient tout juste de sortir de taule. Avec ce terrible secret, Beau va prendre le contrôle et évidemment, ce qui va suivre, ça sera à vous de le découvrir !
Les autres médias concernant La pharmacienne
Un petit mot sur les médias disponibles pour découvrir cette œuvre. Vous avez bien entendu, le roman en version papier, le classique. Mais il y a également une version BD, qui résulte d’une association entre Esparbec et Igor & Boccère. Esparbec, vous connaissez déjà, mais Igor & Boccère, peut-être pas. En réalité, il s’agit d’Olaf Boccère, que l’on nomme Igor, un auteur de bandes dessinées érotiques d’origine française. C’est un publiciste, mais aussi un auteur.
C’est en 1995 qu’il commence sa carrière d’auteur de bandes dessinées dans le magazine érotique espagnol, Kiss Comix. Puis en 1997, il crée une BD inspirée du récit de Jules Verne, Voyage au centre de la terre. Cette BD s’intitule « Voyage en Profondeurs ». Et finalement, en 1999, toujours pour le magazine Kiss Comix, une série de BD intitulé Chambre 121.
Mon avis sur le livre audio La Pharmacienne
Autant vous le dire, j’ai bien aimé cet ouvrage pornographique audio. Déjà, en dehors de l’œuvre en elle-même, j’ai beaucoup aimé Nina Lips, qui s’est chargé de la narration. C’est le premier livre audio que j’écoute et j’étais un peu sceptique sur ce point. Clairement, il y a des efforts de fait. Nina cherche à prendre des voix différentes pour chaque protagoniste sans basculer dans la caricature. Sa voix est posée, claire et facilement compréhensible. Bref, techniquement, c’est plaisant, ça fonctionne bien et la qualité audio est vraiment au rendez-vous.
Une œuvre pornographique
Nul doute, La pharmacienne est un roman pornographique. C’est vraiment autre chose que les romans érotiques qui sont parfois « nian-nian ». Ici, il y a du cul et pas qu’un peu. Et j’avoue, ça fait son effet lorsqu’on l’écoute. Car oui, c’est le gros intérêt d’un livre audio. Écouter, au lieu de lire, se laisser porter par la voix de la narratrice pour se plonger encore plus dans l’aventure. Ici, Esparbec appelle un chat, un chat. C’est cru, c’est pornographique et c’est très plaisant. De plus, le style descriptif de l’auteur permet de s’immerger facilement dans l’histoire et de visualiser les scènes comme si vous y étiez. Ça fonctionne bien et c’est percutant. Et pour finir, c’est une œuvre pornographique, car les pratiques décrites sont loin d’être Vanilla. On y parle de sodomie, de voyeurisme et d’autres joyeusetés. On est loin du roman érotique.
De l’immoralité à la perversion
Oui, La pharmacienne est assez immoral. Certaines lectrices notamment, pourront se sentir offenser. Notamment dans la manière dont sont présentés les femmes de cette histoire. Entre Bébé qui est décrite comme une véritable petite salope qui aime les queues, qui couche avec n’importe qui et Laura, qui s’exhibe sous les commandes de Beau, la femme n’a pas trop son mot à dire. Mais c’est un parti pris qui ne m’a pas dérangé. On parle ici d’une histoire, d’un récit. Il faut faire la part des choses. C’est aussi des pratiques taboues, comme le frère qui sodomie tous les jours sa sœur. C’est pervers, immoral et cochon. On adore ou on déteste, tout dépendra de vous.
Je dois dire par contre, que j’ai était déçu par certains termes utilisés qui ne sont pas glam. Comme « l’os de gigot » que la Pharmacienne se met dans sa chatte, pour représenter le mot « pénis » ou encore le fait de racler le cul avec un doigt comme un pot de crème. C’est un peu trop, parfois…
Conclusion sur La Pharmacienne
Au final, c’est une œuvre que j’ai découverte et appréciée. En plus d’être excitante, le format livre audio est vraiment top ! On peut écouter tranquillement l’histoire tout en faisant autre chose, jusqu’à se laisser porter par l’érotisme et la pornographie qui arrive jusqu’à nos oreilles. C’est encore mieux quand on est deux à profiter de tout cela. Je n’en dirai pas plus, mais autant vous le dire, avoir ses mains libres, ses yeux et l’ensemble de son corps à disposition, pendant l’écoute d’un tel ouvrage numérique audio, c’est vraiment excellent.