Voici notre première expérience de soumission. Naturellement, la soumission et son penchant inverse, la domination, sont les composantes d’un domaine sexuel. Mais c’est également un état d’esprit qui va bien au-dessus de la simple acceptation d’être à la merci de l’autre. C’est également valable de l’autre côté, à montrer une certaine supériorité et emprise. Mais le but de cet article n’est pas de parler concrètement des jeux de soumissions et de domination, mais d’une expérience de soumission vécue. Celle des premiers tâtonnements un peu plus prononcés de ces plaisirs de jeux. Excitants pour certains, tabous pour d’autres.

Première réelle expérience de soumission

Novice dans le domaine, mais ayant déjà expérimenté quelques tendances dans ces jeux, je me suis laissé aller à une expérience de soumission qui m’interroge parfois. Il est assez logique d’ailleurs de réfléchir à certaines pratiques avec plus d’objectivité lorsque l’on se donne la peine de se renseigner. Comme toute chose dans la société, certaines pratiques ou comportements sont mal perçues, borderline, jusqu’à parfois considérées comme diaboliques pour certains. Et pourtant, difficile de ne pas se laisser atteindre par la pensée générale et les préjugés, d’une idée préconçue de ceux n’ayant jamais tenté l’expérience de ce qu’il réfute avec ferveur.

Oui, il faut revendiquer sa libération sexuelle lorsqu’on se sent à l’aise avec ses propres envies. Surtout, et je tiens à mettre l’accent dessus, lorsqu’on se renseigne correctement dans des ouvrages faisant écho d’une manière objective et bien pensée, de certaines pratiques. Mais une fois de plus, là n’est pas le sujet de ce jour, cependant soyez sûr que je n’hésiterai pas à revenir sur celui-ci à de maintes reprises.

Notre cas de figure

À présent, je vais vous dévoiler une expérience de soumission récente que j’ai eu l’occasion d’expérimenter avec Lilou, une réelle première tentative à percer les secrets de ces jeux intrigants, qui je le rappelle représente différents niveaux d’acceptation dans cet échange.

Tout a commencé par la lecture d’un ouvrage sur les jeux de soumission et de domination que je lui avais recommandée. Un ouvrage classique et pédagogique qui passait en revue, une majeure partie des pratiques existantes, leurs significations dans la relation des deux adeptes et tous ce que cela représente à divers domaines. Inutile de faire écho de tout ceci ici, ces éléments seront sujets à des articles tout entiers. Mais ici, il s’agissait d’une expérience de soumission.

Un ouvrage qui lui donne envie

Rapidement, après qu’elle ai lu quelques chapitres de l’ouvrage, les premiers SMS sont tombés. Elle me faisait état de son excitation à la lecture de ce livre et de ses envies d’expérimenter quelques pratiques. Après quelques échanges, la conversation commençait à prendre une tournure différente. Habituellement dans la rhétorique interrogative, son discours prenait peu à peu des formes d’autorité, qui ne me déplaisait pas.

Tout a commencé par une première envie dévoilée : « J’ai très envie de te dominer« . Puis quelque temps après avoir répondu à cette première lancée, j’obtenais « Je suis vraiment toute excitée« . À partir de là, la machine était en route, il suffisait alors simplement d’aller dans son sens et de répondre à ces démonstrations d’appétit sexuel et aux miens par la même occasion.

Les premiers ordres

À partir de là, le ton autoritaire au fur et à mesure de la lecture de l’ouvrage de son coté, est devenu plus présent. Dès la réception du message suivant, le ton était donné : « Tu devras faire un lavement avant de venir« . À présent, je savais que dans cette expérience de soumission et de domination, ce soir, les rôles étaient déjà instaurés. Je n’avais plus qu’à me mettre dans la peau du soumis et d’accepter les règles du jeu de cette expérience excitante et quelque peu inconnue.

Après avoir répondu à cette recommandation des plus explicites, une demande loin d’être anodine s’est proposée à moi : « Tu dois me dire si tu veux recevoir des fessées« . Puis, c’était au tour des petits coups de fouet et de la réponse que j’allai lui donner. À partir de là, j’étais maître de ce que j’allai accepter en étant pour autant dans la position du soumis. Un paradoxe étrange quand on y pense, mais qui trouve toute sa signification si on se penche sur la question.

La soirée commence à se structurer

C’est alors, perdu quelque peu dans mes réponses, que je reçois l’un des derniers messages de la journée avant notre soirée. C’est alors que la conversation s’est terminée. J’ai dû répondre à une dernière question : « Tu dois donc choisir le nombre de correction que je dois t’infliger« . Une réponse difficile à donner et pourtant, j’ai tout de même réussi à me confronter à une limite temporaire d’acceptation. De là, j’obtenais pour clôturer la discussion : « Si cela te suffit pour être excité, Vingt cela me semble admissible« .

Avec cette idée en tête au cours de la journée, j’attendais le soir avec impatience pour goûter à cette nouvelle expérience de soumission. Et on sait tous que toutes nouvelles expériences sont excitantes et diablement prenantes. C’est le genre de situation qui nous fait sentir vivant selon moi. Il fut décidé sans pour autant en parler, que cette séance se déroulerait après le dîner. Concrètement, il est toujours plus agréable d’être en forme, l’estomac remplit avant une séance, que vide, empêchant toute concentration sur l’instant présent.

L’excitation commence à monter

Nous étions naturellement excité tous les deux et nous tentions de masquer notre désir de commencer ce que nous avions évoqué au cours de la journée. Comme toujours, les choses ont commencé naturellement, sans aucune pression sur ce qui allait se passer. L’excitation était forcément notre moteur commun.

Le début des festivités

C’est alors que notre séance débuta. Tout commença pour une directive de sa part, celle de me mettre nu. Rapidement, un foulard de couleur se mit devant mes yeux, attaché par l’arrière. Elle était derrière moi pour exécuter son envie. Puis, les directives, entendues à présent, et non plus visualisées, se faisaient de nouveau entendre. Agenouillé, des menottes ont commencé à serrer mes poignets et en moins de deux, je me suis retrouvé attaché. Les mains liées au radiateur non loin de moi. L’acier froid de celui-ci sur mes mains qui tentaient de trouver un certain équilibre, était difficile à supporter, en plus du froid ambiant que mon corps devait combattre. Mais l’excitation permettait alors d’outrepasser ce détail.

Des premières corrections

Je savais très bien, à cet instant, prisonnier de mon sort, ce que j’allai devoir endurer. Bien évidemment, il s’agissait des corrections que j’avais moi-même choisies au cours de la journée. C’est alors que les fessées ont commencées. Après les premières, elle m’ordonnait de les compter à haute voix. Si j’étais amené à faire une seule erreur de calcul, la correction reprenait son point d’origine. Inutile de vous dire que j’étais plus que concentré à énumérer le chiffre de la fessée que je recevais, tout en contrôlant la douleur que je pouvais ressentir à chaque main qui giflait mes fesses pendant cette expérience de soumission.

Changement de rythme

Mais soudainement, le rythme changea et les fessées devenaient de plus en plus espacées. Difficile pour moi de les prévoir et cette inquiétude était palpable si l’on m’observait avec insistance. De là, elle a commencé à jouer avec cette attente, esquissant parfois son geste sans pour autant le concrétiser. Juste pour me faire ressentir la sensation d’une douleur latente qui pouvait surgir à tout moment. Inutile de vous dire que cette attente devenait de plus en plus excitante et que ma tête disait à mes cordes vocales de supplier ma dominante de continuer à me fesser. Ses caresses sur ma peau rougie par les coups précédents étaient à vif et les sensations étaient littéralement décuplées.

C’est alors qu’un objet délicat fit son entrée. Un petit plumeau adapté à l’excitation des sens, s’était faufilé pour atténuer les sensations de douleur. À présent, l’alternance des douceurs de l’ustensile et celle des douleurs ressenties à chaque fessée, laissait en moi, un curieux mélange de sentiments. Des sensations difficilement explicables mais terriblement excitantes.

Anulingus et plugs

Au fur et à mesure que la séance s’écoulait, quelques coups de langue se glissaient sur la fente de mon anus, qui était alors dans une situation d’apaisement suite aux douleurs précédemment ressenties. Pourtant, elle n’avait pas mis un terme aux corrections qu’elle devait encore me dispenser. Mais son approche était à présente différente. Les quelques fessées qui manquaient au compteur étaient utilisées avec parcimonie. À quelques reprises, mon sexe se retrouvait entre ses mains pour monter l’excitation qui se mettait à stagner et décida enfin de glisser un sextoy lubrifié à l’intérieur de moi.

Une fois détaché de ma prison éphémère et toujours dépendante de ma vision altérée par le foulard qui couvrait mes yeux, elle me dicta de me mettre à quatre pattes pour m’introduire un plug avant de se décider à profiter de mon sexe en érection pour à son tour, concrétiser son excitation. Excitation qui avait nul doute était provoqué par la domination de ses corrections qu’elle venait de me donner. Installée à présent au-dessus de moi. Je me retrouve ainsi sur le dos, le plug mis en place. Elle commença à se frotter langoureusement contre moi. Puis excita mon sexe pour le maintenir en érection compte tenu de la présence d’un objet détournant ainsi le centre de mon plaisir, avant d’introduire mon pénis en elle.

Conclusion de l’expérience de soumission

C’est alors qu’une vague de sensation mélangée s’empare de moi. Entre le frottement de son clitoris qui était devenu gonflé et le bout de mon pénis, qui se retrouvait à subir des sensations décuplées par le plug. Celui-ci bougeait légèrement à chaque va-et-vient effectué. Une fois l’excitation à son comble, elle m’ordonna de la prendre tout en gardant le foulard sur mes yeux. Après quelques tâtonnements et la représentation de la situation que je ne pouvais qu’imaginer, je compris qu’elle souhaitait que je la pénètre en missionnaire pour lui donner un orgasme.

Au paroxysme de nos envies respectives, j’ai donc pénétré celle que je pouvais sentir en face de moi. À peine une minute plus tard, du à l’excitation devenant de plus en plus difficilement contrôlable, nous avons eu simultanément un orgasme relativement puissant avant qu’une sensation forte de plaisir puisse se lire sur nos visages. Doucement, je recouvris la vue, une fois le foulard détaché de mon champ de vision. La lumière me brûlait presque les yeux et je retrouvais peu à peu mes esprits de cette expérience de soumission intense et enrichissante.