Parlons des mots cochons pendant l’amour ! Oui, vous savez bien, ces mots cochons que l’on peut sortir parfois, souvent, tous le temps, pendant qu’on fait l’amour. Certains et certaines aiment, d’autres pas. Mais une chose est certaine, il y a beaucoup de choses à dire sur ce sujet. Comme toujours, le but de cette série d’articles « Double POV » est de confronter nos deux points du vue sur un sujet. Ceci sans se concerter avant et de publier l’ensemble afin de découvrir ce que pense l’un et l’autre du sujet traité. Simple ? Oui, mais on apprend beaucoup de choses l’un sur l’autre dans cet exercice. Voici donc notre Double POV sur les mots cochons pendant l’amour !
Mogwai

C’est parti pour mon point de vue sur les mots cochons pendant l’acte ! Vaste sujet ! Autant vous le dire tout de suite, j’adore ! C’est clairement quelque chose qui m’excite et ceci dans les deux sens ! Soit c’est Lilou qui en dit, soit c’est moi qui en fait usage.

Si à nos débuts, nous étions timides et maladroits, aujourd’hui, utiliser des mots cochons pendant l’acte est presque devenu une habitude. C’est même un élément motivateur d’une bonne séance de sexe.

Des mots plaisants ou dérangeants ?

Il est vrai que les mots cochons ou crus peuvent déranger certains et certaines. C’est même quelque chose à prendre en compte avant de commencer. C’est d’ailleurs ainsi que nous avons débutés. En discutant. Ceci afin de savoir si tel ou tel mot pouvait déranger l’autre.

Aujourd’hui, on ne se limite plus vraiment, même si inconsciemment, on peut réfléchir à deux fois avant de sortir des mots cochons. C’est d’ailleurs cette étape qui m’embête. Ne pas être libre de dire tout ce qui me passe par la tête sans réfléchir aux conséquences n’est pas aisée et casse un peu le côté instinctif.

Une nécessité d’oser plus

Je pense que je dois tout simplement osé d’avantage. Mais quoi qu’il en soit, l’excitation montre très rapidement chez moi dès que j’entends des mots cochons. On peut tout se permettre. Ce n’est pas parce qu’on a dit à sa moitié qu’elle était une grosse salope pendant l’acte, qu’elle en est une en réalité.

Il faut tout simplement être en mesure de se défaire de sa situation pour imaginer autre chose et se lâcher sur les mots cochons.

Pour ma part, lorsque Lilou commence à en dire sans se poser de questions, l’excitation monte très rapidement et la plupart du temps, suivant les mots qu’elle choisit, je peux obtenir un orgasme. C’est toute la magie de l’instinctif.

Bref, pour moi, les mots cochons sont un fabuleux moyen de pimenter un ébat. D’être plus à l’aise par la suite, sans avoir peur de dire quelque chose en pleine action qui pourrait blesser l’autre. Il faut juste se mettre d’accord dès le début.

Je suis le genre de nana qui s’ennuie très vite au lit… J’aime les actes vivants et rythmés et pour cela, j’ai un indispensable, l’échange ! J’aime savoir quand mon partenaire aime ou non d’ailleurs. Je ne m’attends pas à un débrief pendant la pénétration mais, à des signaux, positifs de préférence.

J’aime le son du plaisir

J’aime entendre les gémissements, les râles de plaisir et la respiration saccadée. Cela m’est déjà arrivé de couper net un rapport où le mec était complètement inexpressif, c’était tellement chiant et frustrant que j’ai préféré dire « merci, au revoir ». J’adore ces signaux mais, j’aime par dessus tout les mots cochons, je trouve cela très excitant et intime. Les « tu aimes quand je te baise comme une chienne ? » me font énormément d’effets mais, ils sont plus difficiles à placer…

Les mots, mais pas n’importe lesquels !

Un gémissement passe toujours mais, les mots un peu osés, débridés et parfois insultant nécessitent un contexte adapté. J’avoue que cette petite contrainte a tendance à déstabiliser Mogwaï. Il est évident que quand on n’a pas trop la patate, ça peut faire tache de balancer un « j’aime te baiser comme une pute » en revanche, ça passe toujours quand le plaisir est là et l’excitation est forte.

La possession, ma préférence

Autre petit détail, (finalement, je suis compliquée) j’aime que Mogwaï me parle à moi et me montre son attachement. Par exemple je préfère une « tu es ma petite salope » que « j’aime les salopes ». Alors, ce ne sont que des mots, j’en ai conscience mais j’aime qu’on y prête attention. Après ce n’est pas un drame mais, en écrivant ces lignes, je peux comprendre que Mogwaï soit un peu perdu, je pense que parfois, je me pose un peu trop de questions alors qu’il suffirait de se laisser aller !

Lilou

Les mots cochons pendant l’amour : Double POV #15

Deux points de vue, deux manières de penser. On apprend toujours pleins de choses dans nos Double POV ! D’ailleurs, si vous n’avez pas eu l’occasion de le faire, vous pouvez consulter notre Double POV sur le jeu de rôle sexuel ainsi que le Double POV sur le gangbang.