Une introduction à la soumission et domination, ça vous tente ? Toute chose nécessite un temps d’apprentissage et les jeux de soumission et de domination également. La première chose à savoir, malgré vos envies de vous essayer à ces pratiques, c’est si votre partenaire a également envie d’y participer. Car lui mettre sous le nez un collier attaché à une laisse, sans avoir pris la peine de découvrir si elle/il est intéressé, c’est risquer de vous prendre un sacré refus accompagné de quelques mots qui ne sont pas agréables à entendre. De même, oubliez aussi les surprises. Dans les jeux de soumission et domination, on joue cartes sur table et il vaut mieux étudier le terrain avant toute chose.

Comment introduire la soumission et domination ?

Pourquoi ne pas lui demander qu’elle/qu’il parle de ses fantasmes ? Posez-lui la question de savoir ce qu’elle aimerait si vous étiez prêt à tout accepter . Au vu de sa manière de répondre et à son contenu, je suis sur que vous arriverez à obtenir quelques informations importantes pour la suite. Bien évidemment, si votre partenaire vous répond que la situation lui convient ainsi, il y a de fortes chances pour que vous ne puissiez jamais goûter à ces jeux avec celui-ci. Mais cela ne signifie pas pour autant que tout est perdu. Dans cette situation, n’hésitez pas à présenter de manière directe votre souhait. Si ici aussi, c’est un échec, alors vous aurez sans doute tout tenté pour parvenir à votre souhait. Mais vous n’aurez au moins pas de remords à ce sujet. C’est toujours çà à gérer en moins. La frustration engendrée sera bien suffisante à accepter.

Le pouvoir de la soumission et domination

Mais au contraire, si votre partenaire est intéressé, alors là, vous serez bien surpris de découvrir le pouvoir des jeux de soumission et domination. Mais aussi sa tendance à augmenter la complicité de votre couple. Soyez sûr que ces séances seront l’un des meilleurs atouts contre la monotonie. Et comme je vous l’avais annoncé, chaque protagoniste de ces séances doit respecter la limite de l’autre. Il ne faut surtout pas plaisanter dans ce domaine à mon humble avis.

Aucun doute à ce sujet. Ces jeux pimentent réellement la vie sexuelle d’un couple et sont sujets à la solidification de ce dernier. Afin de s’initier sur ce terrain, qui je le rappelle ici, ne sera que sur le plan masochiste, il y a plusieurs éléments à prendre en compte pour constituer sa propre séance d’expérimentation ou de découverte.

Soumission et domination : une question de rôle

La première chose, c’est le côté directif de ces jeux. L’un prend le pouvoir, ordonne, exige, l’autre accepte, se soumet et exécute. Vous pouvez commencer par des directives douces mais fermes. Ordonnez-lui de se déshabiller devant vous par exemple ou d’enfiler une tenue que vous appréciez particulièrement. C’est un début, mais sachez que vous entrez déjà dans le domaine de la soumission et de la domination. J’avoue moi-même ne pas avoir commencé par là. Mais qu’importe, il n’y a pas de règles à ce niveau. Sauf, si ce n’est d’être en accord avec l’autre. Le but étant de transformer des fantasmes communs en véritable passage à l’acte. Et concrètement ce type de séance peut révéler beaucoup à votre propre sujet.

Un cadre pour rassurer

Vous pouvez aussi pour commencer, élaborer ensemble votre séance. Même si l’imprévu contenu par les barrières des limites de chacun est ici mis de coté, c’est l’assurance que celle-ci soit réussite. Mais surtout, rassurera les deux protagonistes. Par contre, une chose change réellement d’une séance à l’autre. C’est la partenaire ou le partenaire ainsi que le cadre dans lequel cette pratique s’exécute. Car il faut dissocier les séances de domination et soumission ponctuelles et épisodiques de celles qui se réalisent au cœur d’un couple dans une relation durable. C’est d’ailleurs dans ce type de relation que l’on est amené à s’essayer autant aux pratiques dites « soft » jusqu’à celles cataloguées comme « hard ».

Les généralités au sujet de la domination et soumission

Pour bien commencer, nous allons voir les généralités du monde D/s. Pour ce premier article dédié au domaine de la soumission et de la domination, je vais simplement commencer par poser le cadre. Car il faut l’avouer, ce domaine est plutôt vaste et certains sujets de m’intéressent pas du tout. Il y a déjà plusieurs penchants dans ces jeux et il faut dans un premier temps faire la différence entre une pratique masochiste et une pratique sadique.

La première se base sur une relation de domination et de soumission dans un cadre d’acceptation mutuelle des deux partenaires. Dans la seconde, le sadique ne se soucie guère de la sensibilité de sa victime. En conséquence, je ne parlerai que de la première pratique, car c’est celle qui me convient mieux. C’est celle que j’affectionne et c’est également celle où j’ai une petite expérience. Le sadisme ne sera donc pas traité ou juste effleuré pour le mettre en comparaison avec la pratique masochiste.

L’univers du D/s

Maintenant que les bases sont énoncées, parlons de l’univers des masochistes. Pour commencer, sur les généralités de ce milieu et de leurs pratiquants. Il existe donc deux opposés dans ce monde, les dominants (appelés par le diminutif D) et les soumis (appelé par le diminutif S). Ce milieu est aujourd’hui encore tabou dans notre société et cette pratique ne fait pas non plus partie des habitudes ordinaires d’un couple lambda. Mais justement, pourquoi avoir envie d’entrer dans le cercle des pratiquants des jeux D/S et SM ?

Le D/s permet l’épanouissement

Me concernant, ces jeux sont de vrais cure de jouvence et de maintien de l’épanouissement sexuel. Leurs côtés chaotiques et transgressifs en font tous leurs attraits. Et il faut bien l’avouer, le monde de la domination et de la soumission est déjà partout. Notre société nous le présente déjà et en fait son utilisation au quotidien. Mais sur le plan sexuel, les jeux de soumissions et de dominations sont appelés des « séances ». Ces séances sont des périodes dans lesquelles, le où la soumise cherche à se construire une relation d’appartenance à son dominant. Dans ce genre de situation, une sorte de contrat existe entre les deux pratiquants. Il s’agit d’un consentement mutuel sur les rôles que devra tenir chacun des protagonistes et sur les limites à ne pas dépasser.

Les limites à respecter

Il est important de noter que dans une séance de soumission et de domination, le ou la soumise présente ses limites en matière d’acceptation. Mais également ses tabous. Si « S » ne souhaite pas de violence physique ou encore pas de pénétration, alors le dominant se doit d’accepter ces derniers et de les respecter. Lorsque l’on pratique une relation D&S, il est plus que conseillé de convenir avec votre partenaire d’un « safe-word« . Il s’agit d’un mot ou expression à utiliser pour stopper immédiatement la séance. Le but étant de procurer du plaisir l’un pour l’autre et non de nuire à sa santé. Mais ce n’est pas terminé, car maintenant, je vais vous parler de l’importance du regard et de la parole dans le BDSM.

L’élément numéro 1 : L’importance du regard

Parlons donc dans un premier temps du regard, sûrement le premier élément de la domination. Le regard est un outil puissant qui peut faire plier quelqu’un par la simple force de ce dernier. Gardez les yeux rivés sur quelqu’un peuvent amener un sentiment de domination chez l’observateur. Mais également un sentiment de soumission chez l’observé. Si l’on pense aux diverses situations dans lesquelles le regard joue un rôle important, on peut quasiment toutes les citer.

Généralités : L’importance du regard dans l’humiliation

Soutenir un regard pour faire baisser les yeux de l’autre. L’humilier par l’infériorisation de l’observer. Ou encore le fixer prestement pour l’imaginer complètement nu. Il est d’ailleurs assez évident, dans la majorité des cas, de vérifier cela. Pour cela, il suffit de soutenir justement votre regard sur un/une inconnu(e) et de déterminer si celle-ci se situe plutôt du coté de la domination ou de la soumission. Il ne faut surtout pas sous-estimer la puissance et l’importance du regard dans les jeux de soumission et de domination. Mais également dans n’importe quel domaine, même en dehors de ceux du plan sexuel.

Tendance et généralités

Il est donc assez facile de déterminer, si vous êtes plutôt un dominant ou un dominé dans votre comportement. Mais malgré vos tendances, cela ne veut pas dire que vous êtes prêt ou que vous désirez vous initier à ces jeux. Cependant, on ne le rappellera jamais assez, il faut garder en tête que ces jeux sont faits pour amener du désir chez l’autre, mais également du plaisir. Si ces éléments-là ne sont pas présents, alors il ne s’agit plus de « Jeux », mais de « sévices non consentis ». Il est logique de dire qu’un dominateur a plutôt tendance à aimer regarder, un soumis à s’exhiber devant ce dernier.

L’importance du regard par rapport à la voix

Mais si le regard est un élément dominant dans les jeux de soumissions et de dominations, la voix elle, est tout aussi importante. Celle-ci permet de donner des ordres, mais également de guider, durant un jeu. Contrairement au regard, la voix peut servir dans bien plus de cas. Celle-ci peut s’employer même à distance pour dominer quelqu’un. Mais lorsque les conditions sont réunies, la voix et le regard sont deux éléments étroitement liés dans les jeux de soumission et de domination.

Le regard et la voix comme un accord

En travaillant ces deux aspects, d’une part, les jeux prévus ou à venir seront plus complices, et d’autre part, ils seront également plus percutants. Savoir dominer par le regard et la voix nécessite un certain savoir. Dans ce domaine, la domination n’est pas forcément innée. Si l’on se sent être un dominant dans un jeu, cela ne signifie pas qu’on excelle forcément dans ce domaine. Les aspects précédemment abordés se doivent d’être travaillé afin de vivre pleinement ce type de jeu bien particulier.

Ce que j’apprécie tout particulièrement dans les jeux de soumission et de domination, c’est le fait de changer de rôle. Cela fait partie des généralités de ce domaine, même si parfois, certaines personnes restent accrocher à un rôle. Contrairement à ce que l’on peut penser, les rôles dans ce genre de jeux ne sont pas figés dans le temps. Pour ma part, j’aime passer d’un rôle à l’autre. Mais ce n’est ici que mon propre comportement. Certains pratiquants de ces jeux ne change jamais de rôles. Pourquoi ? Sûrement car ces derniers ne prennent pas de plaisir à se situer de l’autre côté.

Le changement de rôle dans la soumission et la domination

Et dans ces cas, il ne faut surtout pas forcer ce changement. Mais semblerait-il que les dominants passent rarement de l’autre côté au vu des divers articles que j’ai pu lire par-ci par-là. Dans ce cas, on peut dire que je fais partie des exceptions. En effet, il m’arrive fréquemment d’alterner les rôles dans les jeux de soumission et de domination. C’est ce qu’on appelle, être Switch.

Cependant, lors d’une séance, lorsque les rôles sont attribués, il ne vaut mieux pas en changer en cours. La bascule psychologique d’un dominant en soumis et vice-versa ne se fera pas aisément. Ce type de jeu nécessite une préparation selon moi. Intervertir des rôles à n’importe quel moment peut avoir un effet négatif sur la séance, voire même la compromettre.

Faites vos règles

À partir du moment où ces rôles sont définis, vous êtes libre d’établir les règles que vous souhaiter. Si vous considérez que le soumis ne doit pas lever la tête, ni regarder le dominant, alors indiquez le avant l’entrée en scène à votre partenaire. C’est à vous de vous fixer vos règles. Il ne faut pas appliquer sans réfléchir, une séance de domination décrite sur un article traitant du sujet.

C’est un véritable contrat qui est implicitement signé entre le dominant et le soumis. Mais la chose la plus importante, que j’ai d’ailleurs dite à maintes reprises, dans cette situation, c’est le soumis qui aura le dernier mot. Ce n’est en aucun cas le dominant qui doit dicter la séance et ce qui doit s’y passer. Le soumis offre véritablement son corps et son être au dominant.

Il va de soi de respecter ses demandes et de ne pas les enfreindre. J’ai eu d’ailleurs l’occasion de trouver un questionnaire très exhaustif sur les pratiques BDSM et l’univers de la soumission et de la domination. Il s’agit d’un tableau présentant les pratiques du milieu et le soumis doit répondre à chacune d’elles.

Analyse du désir

A t-il déjà expérimenté cet acte ? Sur une échelle de 0 à 5, acceptez-vous cet acte ? Quel est le niveau de crainte sur celui-ci ? Quel est le niveau d’excitation ? Et pour finir, le niveau de répulsion pour ce dernier. Même s’il est troublant de remplir ce questionnaire, on se retrouve à devoir réfléchir sur un acte que l’on n’a jamais fait et on se retrouve fatalement à devoir se mettre face à ses propres pulsions et fantasmes.

L’importance des préliminaires dans la soumission et domination

Les jeux de soumission et de domination sont établis en plusieurs phases et la première, c’est les préliminaires. Mais ceci est valable pour un peu toutes les pratiques. Il y a toujours une phase de préliminaires. Car quoi qu’on en dise, ce type de jeu est davantage porté sur le désir que l’on ressent et qu’on provoque, que sur l’acte de la pénétration. Il ne s’agit pas forcément d’orgasme à ce niveau. Pourtant, les préliminaires ont une grande importance dans la sexualité et y comprit dans une relation de soumission et de domination.

Savoir jouer de ses mains, c’est savoir jouer des préliminaires. Vous pouvez vous amuser à explorer le corps de votre partenaire de toute part en laissant glisser votre main, accompagnée de son plumeau. Oui, je sais, le plumeau est le genre d’accessoire qu’on utilise pas du tout ici. Pourtant, pour des couples qui souhaitent développer les préliminaires ou tout simplement les instaurer de nouveau dans la sexualité du couple, c’est un accessoire qui a le mérite de réveiller les sens.

Les accessoires

L’utilisation d’un plumeau peut se coupler à un foulard sur les yeux de le/la soumis(e) afin d’aiguiser les autres sens. On appelle également cet accessoire, un loup. En alternant la parole et le silence, le dominant pourra tourner autour de sa proie. S’amuser à toucher le/la soumis(e) du bout des doigts. Ou encore effleurer ses seins, ses tétons. À chaque nouvelle sensation, une nouvelle appréhension et forcément, une nouvelle montée de plaisir. C’est pourquoi il ne faut pas négliger les préliminaires.

On peut également chercher à prendre du plaisir par des caresses à l’aide d’un collier de perles. Le faire glisser le long de l’entrejambe de son partenaire, le porter à sa bouche pour qu’il puisse le lécher, l’utiliser dans le vagin et le ressortir lentement. C’est votre imagination qui vous permettra d’étoffer vos actes préliminaires.

La douleur

Mais on peut également jouer avec les sensations piquantes. Notamment les morsures. Que ce soit le mordillement du lobe de l’oreille, du cou, des lèvres. Mais aussi des seins, des fesses et même du sexe. Jusqu’au grand coup de dents dans la peau, marquant toute la puissance des sensations que l’on ressent. Dans ce cas de figure, lors d’un jeu de soumission et de domination, il faut connaître à l’avance le niveau de douleur acceptable chez le/la soumis(e). Je vous conseille donc de lire mon article sur la morsure sexuelle pour en apprendre un peu plus et surtout, connaître les risques de cette pratique.

En effet, lorsque le dominant mord, il peut se laisser prendre au jeu et aller toujours un peu plus loin dans la douleur qu’il provoque chez l’autre. Comme toujours dans les relations sexuelles qui comportent un risque, il faut convenir d’un safe-word. Un safe-word est un mot que l’on peut prononcer pour stopper tout acte en cours. C’est un peu votre joker ! Sachez que la morsure sexuelle peut amener à l’orgasme lorsqu’elle est pratiquée sur des parties du corps contenant de nombreuses terminaisons nerveuses. Tout comme le tirage de cheveux dont j’ai fais écho dans un autre article.

Quoi qu’il en soit, que vous pratiquiez des préliminaires ou pas, ne sous-estimez pas sa puissance dans une relation et même dans le développement du plaisir lors d’une relation sexuelle avec pénétration. Préparez le corps à la suite est l’un des meilleurs moyens de ne pas le brusquer et de l’aider dans la prise de plaisir.

La particularité du sadomasochisme

Parlons sadomasochisme, dominants et soumis ! La dominatrice aime souvent la mise en scène. Elle aurait peut-être aimé faire carrière dans le cinéma et se contente alors ainsi de vivre des expériences où elle tient la tête d’affiche et met en scène les fantasmes du soumis. On trouve deux types de dominatrice au niveau comportement. Celles qui dominent de temps à autre leur partenaire et celles qui exigent une domination de tous les instants au quotidien. Une dominatrice ayant été soumise peut librement comprendre et mettre en pratique, les fantasmes qu’elle aimait ou qu’elle aurait aimé vivre dans cette position. Mais gardez en tête que certaines femmes jouent le rôle de la dominatrice uniquement pour faire plaisir à leur compagnon et non pas par véritable envie profonde.

Les dominants et soumis

Dans le domaine du sadomasochisme, il y a les dominants et soumis. Le dominant, se complaît majoritairement dans l’obéissance de sa « chienne« , devant lui sur ses genoux, prête à lui faire toutes les fellations qu’il désire. C’est à la fois pour lui, un plaisir physique mais également cérébral. Le dominant cherché alors au quotidien de nouvelles manière de satisfaire sa soumise. L’imaginaire est rudement mis à l’épreuve. Mais un homme dominant ne peut se satisfaire que par la régularité. Si celui-ci se retrouve sans partenaire, il est rapidement pris d’un manque. L’image de la domination masculine est de pouvoir temporairement contrôler une femme, l’être si étrange qu’il ne comprend pas toujours.

Bien évidemment, on peut parler des dominants dans l’univers homosexuel ou encore les dominants travestis, mais je n’irai pas jusque là, n’étant pas du tout à même d’en parler correctement. De ce fait, je me dirige donc vers le rôle du masochiste, qu’il soit hétérosexuel, bisexuel ou Gay.

Le masochiste, le rôle du soumis

Dans le domaine du sadomasochisme, le masochiste est le rôle du soumis, du passif dans certains cas. Ce n’est pas pour autant que le masochiste n’a pas le droit à la parole. Mais il se doit d’être à l’affût du moindre désir du dominant. Le soumis se doit ainsi d’exécuter le bon vouloir du dominant, mais en respectant toujours le contrat préalable à ce type de relation. De manière plus prononcée, le soumis peut vouloir goûter à l’abandon total. Il ne contrôle plus mais se donne complètement à l’autre.

Mais il existe également un autre type de soumis. Ou devrais-je dire une autre tendance pouvant devenir permanente ou juste temporaire. Il s’agit du travesti soumis et plus précisément, l’homme qui se travestit en femme. Je ne parle pas ici, des hommes travestis qui ont fait de leurs corps et de leurs personnalités, une constante de chaque jour. Je parle ici, des hommes qui se travestissent dans le cadre privé. Uniquement pour s’imprégner de leur rôle et aller au bout de certains fantasmes.

Soumis devient soumise

Un homme soumis peut souhaiter vivre leur rôle d’une autre manière. Porter une paire de bas et un string, c’est la signification que l’homme veut se sentir soumise et non soumise. Il se peut même que ce dernier soit plus à l’aide dans le rôle de la soumis que du soumît.

C’est presque une sorte de seconde personnalité qui peut entrer en jeu. Mais c’est quelque chose d’oser et la dominante peut ne pas apprécier cela. C’est l’occasion d’ailleurs de jouer de la situation pour appliquer certains fantasmes. Rouge à lèvres, minijupe, soutien-gorge, talon aiguille… Tout est bon pour se sentir soumise. Le but ici est que l’homme se sente véritablement femme, voire même comme une véritable salope.

Au final, vous en savez un peu plus à présent sur les rôles de dominants et soumis. Évidemment, ceci n’est qu’un aperçu de cet univers. Un moyen d’en savoir un peu plus pour commencer cette pratique avec quelques billes en main. Cependant, revenons tout de même au sadomasochisme en général.

Dominants et soumis mais surtout du sadomasochisme

Tout le monde n’est pas attiré par le sadomasochisme, c’est une évidence. Et à cela, plusieurs raisons peuvent être invoquées : Méconnaissance, préjugés, peur ou même encore, un manque d’imagination. Car, il faut le dire, pour être attiré par le monde SM, chaque prétendant se doit d’avoir une bonne activité cérébrale. Pourquoi ? Le SM c’est la réalisation de fantasme en majeure partie. Qui n’a jamais imaginé donner la fessée, pincer les seins, humilier, ligoter ? Les fantasmes amènent le cerveau à s’activer, à s’imager des scènes qu’il n’a pas encore vues. Le fantasme devient clairement un élément déclencheur dans la montée de la libido. On façonne petit à petit, la personne idéale qui sera réaliser nos fantasmes et le cerveau cherche à faire correspondre cette personne imaginaire l’inconnue de la rue qui s’en rapprochera le plus.

Fantasme ou pratique ?

Le sadomasochisme reste un fantasme pour certains et une pratique pour d’autres. Au quotidien, avouez ces fantasmes à sa partenaire permettant de réalimenter l’activité du cerveau de cette dernière, par de nouvelles informations chargeant ainsi la routine d’électricité érotique et donnent à l’imaginaire, de quoi se nourrir. Si l’on doit revenir sur l’importance des rôles et du contrat que l’on se doit de respecter, je vous invite à lire les articles que j’ai déjà écrits concernant la soumission et la domination.

Un rôle d’homme ?

Mais de manière à étayer mes propos concernant les rôles, il faut savoir que les hommes ont tout de même tendance à vouloir se placer dans celui du masochiste. A vrai dire, c’est tout à fait normal et même très logique. La société impose aux hommes d’être le dominant en toutes circonstances. L’homme est viril, puissant et presque macho dans l’image que reflète la société dans le positionnement de l’homme et de la femme. Je ne soutiens pas cette idée. Mais inutile de nier que malgré l’équité mise en place, les vieux démons restent toujours dans la pensée collective.

Une envie à l’opposée ?

De ce fait, l’homme est sujet à vouloir vivre des expériences inverses de ce qu’on lui impose. Et ceci se vérifie par les chiffres (même si je n’aime pas çà). Dans les jeux hétérosexuels, on trouve beaucoup plus d’hommes soumis que de femmes soumises. Incroyable ? Pas vraiment finalement. Puisque le nombre de dominatrices est plus important que le nombre de soumis. Résultat, il y a peu d’hommes véritablement dans la catégorie des Sadomasochistes. Ceci en raison du fait qu’il y a peu de soumises. Il n’y a qu’à voir les annonces à ce sujet sur les sites dédiés à cela. On retrouve beaucoup plus d’annonces de dominantes cherchant un homme soumis que d’homme dominant cherchant une soumise.